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Comores Télécoms : le syndicat appelle à «un retour de confiance»

Comores Télécoms : le syndicat appelle à «un retour de confiance»

Société | -   Abdallah Mzembaba

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Saluant les mesures d’assainissement prises par le directeur général de la société, lesquelles ont conduit même à des suspensions d’agents, le numéro un du syndicat des agents de Comores télécom appelle son supérieur à enclencher un processus de réconciliation entre le personnel et la direction dont les relations n’étaient pas au beau fixe pendant le mandat de l’ex directeur.

 

Il y a deux semaines, Comores Télécom avait défrayé la chronique. La raison, le nouveau directeur avait décidé après une enquête sur l’état des lieux de la société de prendre des mesures d’urgence pour préserver la suivie de celle-ci. Suspension d’agents soupçonnés de détenir de faux diplômes, réduction des indemnités liées au transport. La liste est longue. Réservé depuis tout ce temps, le secrétaire général du syndicat des agents de l’opérateur historique, Moustoifa Saïd Hassane, a tenu à réagir par rapport à cette politique d’austérité qui durera jusqu’en décembre. «La situation de la société était alarmante. Tout le monde est unanime là-dessus. Automatiquement, des mesures de sauvetage s’imposaient. Ce qui a été fait par le directeur. Les agents devaient faire des sacrifices. Les mesures étaient obligatoires tout comme le gouvernement l’a fait pour sauver les emplois en renonçant au 4 milliards sur les 7 que l’opérateur devait lui verser vers la fin de l’année», a-t-il déclaré lors de son passage d’hier dans les locaux d’Al-watwan.


Impliqué en première ligne lors de l’évincement de l’ex maître des lieux, Archimède Ahamada, à qui il reproche «d’avoir conduit la société en faillite» (il aurait laissé un déficit prévisionnel de 3 milliards de francs-comoriens, selon ses dires), Moustoifa Saïd Hassane appelle ses collègues à être patients jusqu’à la fin de cette période de redressement. «Nous, agents, aurions souhaité que l’on ponctionne sur nos indemnités de logement et non les indices de salaires. Mais si le chef a décidé autrement, c’est par ce qu’il a ses raisons. Nous sommes conscients que la priorité réside sur l’inversement de la courbe en chute», a ajouté le Syndicaliste estimant que le personnel avait une part de responsabilité pour n’avoir pas essayé de tirer la sonnette d’alarme avant que la société ne soit dans l’état actuel. Le secrétaire général du syndicat du personnel de la société nationale des télécommunications appelle à la décrispation et à la réconciliation qui restent à ses yeux, l’unique moyen pour permettre à la société de renouer avec la confiance et la productivité.

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