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Complot présumé contre la sûreté de l’Etat I Achmet Said Mohamed chez le juge d’instruction

Complot présumé contre la sûreté de l’Etat I Achmet Said Mohamed chez le juge d’instruction

Société | -   A.S. Kemba

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Cette audition est la deuxième après celle qui a eu lieu, deux jours plutôt, et à l’issue de laquelle il a été inculpé pour «des faits d’attentat et complot contre l’autorité de l’Etat et de tentative de commission des actes terroristes» présumés.

 

Le fondateur du mouvement Hury a été entendu samedi 3 février par le juge d’instruction, Aliamane Ali Abdallah, saisi par le commissaire du gouvernement près la Cour de sûreté de l’Etat. Achmet Said Mohamed a été aussitôt réadmis à la Maison d’arrêt de Moroni où il se trouve actuellement après la levée de la garde-à-vue.


Cette audition est la deuxième après celle qui a eu lieu, deux jours plutôt, et à l’issue de laquelle il a été inculpé pour «des faits d’attentat et complot contre l’autorité de l’Etat et de tentative de commission des actes terroristes» présumés. «Le dossier est maintenant aux mains d’un juge d’instruction, il n’y a rien à commenter au moment où tout est confié à un juge», souligne une source proche de l’enquête. On apprend que le juge en question a demandé «un complément d’informations» et continue à les confronter avec les déclarations de l’inculpé. D’où cette deuxième audition.


L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2019 a été placé en détention provisoire. L’instruction suit toujours son cours au sujet des actes présumés «de déstabilisation du pays et des plans d’attaque du camp militaire de Sangani à Anjouan, de prise d’otages et d’incendies de bâtiments publics». Ses proches et ses familles demandent sa libération et continuent à dénoncer «un acharnement judiciaire».


Au sujet de la procédure d’inculpation dénoncée par l’avocat d’Achmet Said Mohamed, qui a évoqué notamment l’inexistence d’un pôle anti-terroriste au tribunal et l’absence d’une nomination d’un procureur spécial, le commissaire du gouvernement a répondu en rappelant que la loi N° 21-004/Au du 29 juin 2021, relative à la lutte contre le terrorisme a prévu « des dispositions transitoires » qui permettent de connaitre, entendre et réprimer les faits prévus par le texte en attendant la création d’un pôle spécialisé et la nomination d’un procureur spécial en la matièren

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