Comme annoncé dans nos précédentes éditions, c’est hier matin au collège de Moroni-Coulée qu’a eu lieu la première partie du concours de recrutement d’Al-watwan. Trente-cinq candidats ont répondu présent sur les quarante-un retenus à l’issue de la sélection sur dossiers. A noter qu’un candidat a été éliminé pour fraude. Pour respecter les mesures barrières, les candidats ont été répartis en deux salles avec une personne par table-banc. Le port du masque a évidemment été obligé. L’examen a débuté avec l’épreuve de connaissances générales repartie en plus de trois parties : «culture générale», «connaissance des Comores» et «connaissance du monde de la presse et des médias».

L’égalité des chances et la méritocratie

Ladite épreuve a duré une heure et trente minutes et comportait quatre-vingt questions. Après cette première épreuve, les candidats sont passés à la rédaction avec trois sujets au choix pour une durée de deux heures de temps. Mohamed Hassani, chargé de l’organisation de ce concours par Al-watwan, a expliqué devant les médias l’essence de ce concours qui prône l’égalité des chances et la méritocratie. Il affirme ainsi que deux autres sessions seront organisées à Mwali et Ndzuani pour recruter un journaliste par île lesquels viendront s’ajouter aux cinq issus du concours organisé à Moroni.
A la fin des épreuves, les candidats ont salué cette initiative. C’est le cas de Moudjib Mohamed Saïd. L’intéressé a en effet montré sa satisfaction vis-à-vis de ce mode de recrutement qui met tous les Comoriens au même pied d’égalité surtout «que c’est devenue une habitude puisque c’est la quatrième édition».

Binti Ibrahima est aussi allée dans ce sens et a salué «cette politique visant à recruter les capacités intellectuelles plutôt que la personne. Je sais que quel que soit le résultat final les gagnants seront ceux qui auront mérité». Et à la question de savoir si le fait qu’il y ait des candidats qui ont actuellement des contrats à Al-watwan a un impact sur leurs états d’esprit, Nourina Abdoul-Djabar a répondu que «ça fait peur oui mais ce n’est pas un frein. Chacun a ses capacités et c’est cela qui est déterminant».
Pour sa part Fatima Bacar, autre candidate, s’est dit satisfaite même si «je ne m’attendais pas à ce genre de questionnaire. Je croyais que ça allait parler du coronavirus, des conditions de travail des journalistes et de l’anarchie qui règne dans le domaine». L’épreuve orale est prévue ce matin au siège du journal. Les résultats sont quant à eux attendus le vendredi 7 août. Ils seront publiés dans l’édition de ce jour-là et affichés au siège d’Al-watwan. 

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