Les évaluations du concours de recrutement des policiers ont eu lieu du lundi au mardi dans l’ensemble du territoire national. À Ndzuani, 230 dossiers ont été déposés, dont seulement 33 appartiennent à des femmes. Les responsables ont enregistré 23 absences.

210 candidats présents

Initialement prévues au commissariat central de Mutsamudu, les épreuves sportives et écrites ont finalement eu lieu au stade de Hombo pour les épreuves sportives, et au lycée de Mutsamudu pour les épreuves écrites. Ces épreuves sont évaluées à la fois par différents corps des forces de l’ordre. M’livar Fakri Ousseine, le commissaire central de Mutsamudu, espère sélectionner «des candidats de qualité» pour renforcer son équipe. Sur les 230 dossiers de candidature déposés, 210 candidats se sont présentés aux épreuves physiques et écrites. « Notre effectif est en train de vieillir, il est donc crucial de les rajeunir. Cela permettra également d’intégrer de jeunes diplômés universitaires qui pourront contribuer au développement, à la paix et à la sécurité du pays », a confié le chef de la police au niveau de l’île.

Les critères de sélection et les épreuves consistent notamment en une enquête de moralité. « Avant d’initier ce concours, nous avons défini des critères pour les candidats, incluant le niveau scolaire, la tranche d’âge et une taille minimale. L’enquête de moralité est automatiquement effectuée, puisque les candidats ont été soumis à des tests auprès du service de santé militaire. Ils doivent également démontrer leurs capacités intellectuelles. Les épreuves comprennent des évaluations physiques, des dictées et des questions de culture générale dans différents domaines. Il est important de souligner que la qualité d’un policier se mesure à sa connaissance des textes et à sa capacité à les appliquer », a prévenu le commissaire. Il convient de rappeler que le précédent concours d’entrée à la police nationale a eu lieu en 2012.