Les résultats du «Concours Plans d’affaires» devraient être connus «le 14 août» si on s’en tient au chronogramme d’activités des organisateurs. Les candidats à l’auto-emploi étaient appelés à répondre, ces dernières semaines, à de nombreuses séries de questions. Les responsables sont en train de finaliser la liste des futurs heureux lauréats.«Nous sommes déjà sur la dernière ligne droite. Officiellement, ce sera le 14 août», a souligné hier, Said Mohamed Tourqui. «La sélection a déjà démarré à Ngazidja, il y a aussi les deux îles, à Ndzuani et à Mwali, nous comptons bien respecter le calendrier», a-t-il ajouté.
En tout, 511 dossiers avaient été reçus en ligne par le comité technique d’évaluation. Les gagnants, majoritairement des jeunes, pourront bénéficier de subventions directes d’environ trois millions de francs comoriens. La répartition des candidats s’établit comme suit : des jeunes entreprises de moins de trois ans (11% des dossiers), des coopératives et des associations (18%), des nouveaux jeunes entrepreneurs (58%), les Petites et moyennes entreprises (13%). Les responsables du projet souhaitent, dans ce premier cycle, soutenir «130 lauréats» et «120 au mois entre septembre et octobre» dans le second cycle. Ce concours de Plans d’affaires, qui n’est pas le premier dans le pays, présente des similitudes avec le concours «Oser entreprendre» de 2014 avait pour cible, cette fois, des jeunes souhaitant se lancer dans les secteurs productifs, l’agriculture en particulier.
Le gouvernement et le bailleur veulent apporter un nouveau souffle au secteur primaire, l’agriculture en tête pour parvenir à lutter contre l’insécurité alimentaire. Il est notamment question de soutenir la création de de plus de 300 microentreprises sur l’ensemble du territoire national «C’est l’agriculture dans toute sa richesse et sa diversité, avec les cultures vivrières, maraîchères, la professionnalisation du métier d’agriculture, la sécurité alimentaire, la production des huiles essentielles et la promotion des chaînes de valeurs», souligne Said Mohamed Tourqui qui précise que le porteur du projet n’a pas à fournir une garantie.
«La pertinence du projet, les capacités du porteur à le mettre en œuvre et son intérêt pour la population étaient pour nous importants», précise Said Mohamed Tourqui. L’agriculture et le tourisme sont les secteurs cibles, d’après les responsables de cette composante du projet Pidc (Projet intégré de développement des chaînes de valeurs) financé par la Banque mondiale à hauteur de 20 millions de dollars. D’autres volets du projet sont en cours.
AS Kemba