Il n’y a pas d’alerte cyclonique en cours aux Comores, et aucune menace cyclonique n’est envisagée pour les cinq prochains jours”. C’est la réponse donné à Al-Watwan mardi 8 février, par la Direction de la météorologie. Même si le ciel reste nuageux sur l’ensemble des îles, les prévisionnistes rassurent qu’il n’y a plus d’impacts significatifs à attendre de ce système dépressionnaire Batsirai.
D’ailleurs, le directeur de la météorologie au sein de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm), Ahmed Youssouf Abdou, souligne avec insistance que l’archipel demeure toujours sous influence des vents des moussons (Kashkazi).
Les animations satellites au nord
“Le temps se présente avec des amas nuageux qui couvrent la totalité de nos îles, ramenant des pluies à caractères orageux. Toutefois, le temps prévu sera pluvieux à cause des développement snuageux dans plusieurs localités de l’archipel”, indique-t-il.Par rapport au cyclone Batsirai à Madagascar, ce représentant permanent de l’Union des Comores auprès de l’Organisation météorologique mondiale (Omm) annonce que le système dépressionnaire a désormais perdu ses caractéristiques purement tropicales. “Ce système est donc classé dépression post-tropicale Ex-Batsirai. Depuis ces dernières heures, l’activité convective d’Ex-Batsirai, a totalement disparu et seul le centre de basses couches est visible sur les animations satellites au nord d’un amas de nuages élevés peu denses”, précise-t-il.
Le directeur de la météo rassure qu’au cours des prochains jours, Ex-Batsirai évoluera vers les latitudes australes en devenant une dépression extratropicale au-delà du 40ème parallèle. “Le système se situera à une distance de 1770 km au secteur Sud des côtes comoriennes”, estime-t-il. Quant au bilan du passage de ce système dépressionnaire Batsirai, on compte, selon la presse régionale, au moins 20 morts, 50.000 personnes déplacées et des cultures (sur le point d’être récoltées) détruites.
L’on ignore si ce cyclone de forte intensité, chargé de vents soufflant à plus de 170 km/h et de fortes pluies, a touché des Comoriens résidant dans la grande île.