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Conflit foncier à Fomboni I La démolition de la maison de Rehema enflamme les réseaux sociaux

Conflit foncier à Fomboni I La démolition de la maison de Rehema enflamme les réseaux sociaux

Société | -   Antufati Soidri

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La démolition de la maison de Rehema, dans un conflit foncier, suscite une vague de vidéos injurieuses contre la justice de Fomboni. Les autorités judiciaires ripostent fermement.

 

Depuis quatre jours, la ville de Fomboni est au cœur d’une polémique enflée par la circulation de vidéos injurieuses sur les réseaux sociaux. Ces vidéos attaquent vertement l’appareil judiciaire local à la suite de la démolition de la maison de Rehema, une résidente du quartier Wemani, dans un conflit foncier l’opposant à son demi-frère.Rehema, dont la maison a été récemment détruite, se déclare victime de ce qu’elle considère comme une injustice de la part du tribunal de première instance de Fomboni. Insatisfaite du verdict rendu, elle a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux, lançant des injures contre les autorités judiciaires de l’île.


Les vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont provoqué une réaction immédiate de la part de ces derniers. La procureure générale, Zamzam Ismael Yssouf, et le procureur de la République, Djanfar Mouhoudhoir, défendent quant à eux la décision du tribunal. Selon eux, le dossier opposant Rehema à son demi-frère a été jugé de manière équitable tant en première instance qu’en appel, avec des témoignages, dont celui de leur mère.«La mère des deux protagonistes a témoigné que le terrain en question appartient au demi-frère de Rehema, qui, contrairement à lui, ne possède aucun document prouvant sa propriété. Nous avons tenté de trouver un consensus entre les deux parties, mais Rehema a refusé», explique la procureure générale, Zamzam Ismael.


Face à l’escalade des attaques sur les réseaux sociaux, la procureure générale a promis de lutter vigoureusement contre les contenus qui dénigrent et dégradent les autorités politiques et judiciaires de Mwali. Elle a mis en garde contre la diffusion de vidéos injurieuses et a affirmé que des mesures seraient prises contre les responsables de ces diffamations.De son côté, Rehema continue de clamer son innocence et de dénoncer ce qu’elle perçoit comme «une injustice flagrante». Elle appelle à l’aide pour obtenir justice. Son fils, dans une vidéo récente, a sollicité l’aide de la communauté pour trouver un avocat capable de défendre leur cause.

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