Les populations civiles de la bande de Gaza vivent dans la terreur permanente à cause des bombardements incessants ordonnés par les autorités israéliennes sur l’enclave palestinienne. Le bilan des victimes dépassent les « 3.500 morts palestiniens», onze jours après l’incursion surprise des terroristes du groupe Hamas dans des colonies au sud des territoires occupés par l’Etat hébreu. Des images insoutenables sont diffusées par toutes les chaînes de télévision du monde entier et relayées sur le réseau social TikTok.
Enfants, hommes, femmes et vieillards perdent leurs vies à cause des bombardements massifs de l’armée israélienne. Les détonations sont ressenties à plusieurs kilomètres, selon des témoignages des membres des victimes. Des habitants ne sont même pas alertés comme le recommande la convention de Genève de 1951. Un blocus terrestre a été ordonné, empêchant les humanitaires d’acheminer l’aide destinée aux populations assiégées.
Malgré le rétablissement de l’eau dans une partie de l’enclave, les habitants, abandonnés à leur sort, vivent la peur au ventre à cause des risques permanents des bombes israéliennes qui tombent depuis le 9 octobre. Le bombardement d’un hôpital mardi soir a suscité colère dans les pays arabes. Le président de l’autorité palestinienne a parlé d’un « massacre » et a demandé l’arrêt immédiat « des tueries ». Près de 500 personnes ont péri en trois secondes. Le gouvernement israélien et le Jihad islamique s’accusent mutuellement du tir et se dédouanent de toute responsabilité.
Echec d’une résolution à l’Onu
Hier, le gouvernement israélien a démenti avoir tiré sur un hôpital et a rendu publics, dans la soirée, des messages audio, laissant penser à des membres du Jihad islamique en train d’échanger sur la nature du bombardement en question. Des affirmations aussitôt balayées par des responsables du Djihad islamique, qui imputent, eux aussi, le bombardement à l’armée israélienne.
Des manifestations géantes ont eu lieu dans de nombreuses capitales arabes. Les participants ont appelé à la cessation des bombardements et au retour d’une condition à la paix entre les parties prenantes au conflit. Les risques d’un embrasement régional inquiètent la communauté internationale.
Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a échoué à faire adopter une résolution portée par la Russie et les Emirats arabes unis, qui avaient appelé à «une trêve humanitaire, la libération des otages et l’acheminement de l’aide » dans la bande de Gaza.
La diplomatie internationale s’active pour faire cesser les hostilités qui ont fait « 1.400 morts » et «199 otages», côté israélien. Même si les chances pour y parvenir demeurent encore minces, selon de nombreux spécialistes de la région.
Le gouvernement israélien n’a toujours pas renoncé à son projet d’invasion terrestre de la bande de Gaza. On ignore si la présence du président américain Joe Biden en Israël permettra de calmer les ardeurs des uns et des autres et pousser les différents protagonistes à emprunter le chemin de la paix sur la base des négociations qui prendront en compte leurs intérêts respectifs.