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Conflit Uropveni, Ifundihe Shambwani et Dzahadjuu I La gendarmerie parle «d’un solution partielle»

Conflit Uropveni, Ifundihe Shambwani et Dzahadjuu I La gendarmerie parle «d’un solution partielle»

Société | -   Hamidou Ali

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Le lieutenant Zakaria Abdallah a fait savoir que les rapports remis par des gendarmes déployés sur place le lundi 30 janvier “n’ont pas énuméré des dégâts”. Toutefois, “un seul agresseur avec une arme blanche est aux mains de la gendarmerie. Car il aurait violemment agressé un jeune de Dzahadjuu”. Le préfet du sud, Mze Said Hamadi, a confirmé le déroulé de la scène, rappelant que le blocage de la route a été ordonné par des jeunes d’Ifundihe pour empêcher les habitants de la localité d’où est originaire le chauffeur du bus.

 

Une entente a été trouvée après une journée d’altercations entre des habitants de trois localités de la région du sud-Ouest de Badjini (Uropveni, Ifundihe Shambwani et Dzahadjuu). Ce conflit a pour origine une mésentente entre un chauffeur de transport en commun de la région et un passager de la localité d’Ifundihe qui aurait refusé de payer la totalité du frais de transport. Le chauffeur a profère des insultes à l’endroit du passager et de la localité d’Ifoundihe. Ce qui a irrité des jeunes du village.

Un retour au calme depuis hier

Ces dernièrs ont assené des coups aux chauffeurs en question originaire d’Uropveni. Le lendemain (lundi) des habitants de cette localité ont barré la route nationale Rn2 entre Ifundihe, Dzahadjuu et Uziwani durant environ 1h de temps, selon un ancien agent de la préfecture d’Itsahidi. Il a indiqué que ce n’est pas le premier conflit du genre dans la région, dénonçant le silence des responsables. C’était suite au barrage de la route qu’un jeune de Dzahadjuu a été agressé.

 

Le préfet du sud, Mze Said Hamadi, a également confirmé le déroulé de cette scène malheureuse, rappelant que le blocage de la route a été ordonné par des jeunes d’Ifundihe pour empêcher les habitants de la localité d’où est originaire le chauffeur du bus de pouvoir se rendre à Moroni. “Nous sommes intervenus pour calmer toutes les parties prenantes. Le préfet de la région de Nguengwe aussi. On a appris qu’un jeune avait menacé certains avec un couteau. Et il a été interpellé par la gendarmerie”, a-t-il souligné, précisant que le calme est revenu.“Après l’intervention des éléments de la gendarmerie nationale une solution partielle a été trouvée entre les habitants des trois localités avec la médiation d’Usukani Wa Masiwa”, selon le commandant de compagnie de la gendarmerie de Ngazidja.


Le lieutenant Zakaria Abdallah a fait savoir que les rapports remis par des gendarmes qui étaient sur place le lundi 30 janvier “n’ont pas mentionné des dégâts”. Toutefois, “un seul agresseur avec une arme blanche est aux mains de la gendarmerie. Car il aurait violemment agressé un jeune de Dzahadjuu actuellement à l’hôpital”.Le gendarme tire la sonnette d’alarme et appelle les jeunes à s’abstenir à des activités prohibées par la loi notamment le blocage des routes dans leurs localités. “L’entrave à la circulation est punie par la loi. Quiconque n’a le droit de bloquer la circulation en empêchant les gens d’aller et venir, c’est une atteinte au droit des citoyens”, a souligné le lieutenant Zakaria Abdallah.

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