L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Mahamoud Salim Hafi, a animé une conférence débat sur la «gouvernance : participation de la jeunesse pour le devenir du pays».Le conférencier s’est appuyé sur les propos du chef de l’État ce samedi à l’Université des Comores (Udc), site de Patsi. Il a étalé la définition de la gouvernance, mais aussi les enjeux d’une bonne gouvernance au service du développement du pays. Devant le chef de l’État et son gouvernement, des autorités insulaires et des étudiants de l’Université, le diplômé en administration publique à l’Insp (Institut national du service public, ancien Ena en France), Mahamoud Salim Hafi, a exposé le thème comme si nos gouvernants ont été dans l’impasse.
Pour sa part, le chef de l’État, Azali Assoumani, a débuté ses propos par féliciter son ancien ministre de l’Éducation nationale. «Nous avons eu une belle intervention bien que contraint par le temps. Il faut proposer un calendrier pour venir réfléchir sur le développement du pays à l’université, avec les jeunes. Il faut noter que la gouvernance d’un pays commence d’abord au bas de l’échelle. Elle n’est pas seulement celui du gouvernement», rappelle le président Azali Assoumani.
Une leçon de vie
Il précise que pour arriver à une bonne gouvernance, «il faudrait que chacun apporte sa pierre à l’édifice au développement. Le plus important, c’est la gouvernance économique qui doit être réglementée, revue et orientée dans le bon sens». Parmi les questions posées par les étudiants du site de Patsy, il y celle relative à la place des femmes dans la prise de décisions et celle relative aussi à la santé des personnes les plus démunies.Sur cette première question, le chef de l’État fait savoir qu’«elles ont déjà leur place». Sur la deuxième, il a promis qu’après la construction du complexe médical El Maarouf, «chaque île aura son hôpital de référence, mais aussi, chaque communauté aura un centre de soins». Le président de l’Udc, Dr Ibouroi Ali Tabibou, souligne que «l’organisation de cette cérémonie est une leçon de vie qui prouve tout l’attachement du chef de l’Etat à la jeunesse en général et aux étudiants en particulier».
