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Conférence ministérielle sur l’économie bleue et l’action climatique en Afrique I Une déclaration de Moroni en faveur de l’océan et du climat

Conférence ministérielle sur l’économie bleue et l’action climatique en Afrique I Une déclaration de Moroni en faveur de l’océan et du climat

Société | -   Nazir Nazi

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Adoptée par acclamation hier, mercredi 14 juin au Palais du peuple de Moroni, la Déclaration de Moroni est un document de cinq pages dans lequel les pays présents à la conférence ministérielle sur l’économie bleue expriment leur reconnaissance collective des spécificités des États insulaires africains et la nécessité de les intégrer dans les politiques, stratégies et cadres continentaux et régionaux, ainsi que leur soutien à l’initiative de la Grande muraille bleue en tant qu’approche phare, transformatrice et collective encourageant la résilience et visant l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique et en tant que levier pour une économie bleue durable en Afrique.

 

Cette déclaration de Moroni englobe les spécificités des Etats insulaires africains, le soutien à l’initiative de la Grande Muraille bleue pour une économie bleue durable et régénératrice, et à la promotion d’un nouveau partenariat dans l’économie bleue en renforçant la coopération, les partenariats et les collaborations. Toutes les parties s’engagent à approfondir les relations commerciales entre les États insulaires et les autres États de la Zlecaf.


Adoptée par acclamation hier, mercredi 14 juin au Palais du peuple de Moroni, la Déclaration de Moroni est un document de cinq pages dans lequel les pays présents à la conférence ministérielle sur l’économie bleue expriment leur reconnaissance collective des spécificités des États insulaires africains et la nécessité de les intégrer dans les politiques, stratégies et cadres continentaux et régionaux, ainsi que leur soutien à l’initiative de la Grande muraille bleue en tant qu’approche phare, transformatrice et collective encourageant la résilience et visant l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique et en tant que levier pour une économie bleue durable en Afrique. Les ministres et représentants de haut niveau de ces pays s’engagent à travailler ensemble pour plaider en faveur d’un traitement spécifique des questions relatives aux îles et littoraux d’Afrique et pour atteindre les buts et objectifs de l’initiative de la Grande muraille bleue, en vue de réaliser les aspirations continentales et mondiales dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine et l’Agenda 2030 des Nations unies.

Spécificités des Éia

Les ministres et représentants invitent également le Fonds vert pour le climat, en partenariat avec l’Uicn, à mettre en place un programme d’appui à l’initiative de la Grande muraille bleue. En adoptant cette déclaration, les ministres et représentants de haut niveau de ces pays affirment leur engagement à initier un processus, qui sera connu sous le nom de « Processus de Moroni pour l’action sur les océans et le climat en Afrique et les spécificités des Etats insulaires d’Afrique», portant systématiquement sur l’agenda des États insulaires et côtiers africains. «Nous réaffirmons notre volonté à promouvoir l’économie bleue aux niveaux continental et régional et à accélérer l’initiative de la Grande Muraille bleue pour conduire des efforts de récupération bleue basés sur la nature, renforcer la résilience socio-écologique, et favoriser une économie bleue régénératrice sur le continent africain et en soutien aux États insulaires et côtiers africains», est-il précisé dans la déclaration de Moroni.


Par rapport aux spécificités des États insulaires africains, les ministres et représentants de haut niveau considèrent que les nations insulaires et côtières du continent africain affrontent de manière extrême l’impact des crises interconnectées de la perte de biodiversité, du changement climatique et de la dégradation des zones côtières. Ils avouent que ces pays sont déjà lourdement touchés et ont besoin d’une attention et d’une réponse spécifique et ciblée pour soutenir leurs efforts en vue de répondre aux défis actuels et futurs. “Nous reconnaissons également l’opportunité unique que représente la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour le développement de chaînes de valeur régionales durables et intégrées de l’économie bleue et nous nous engageons à travailler en collaboration pour atteindre cet objectif. Nous appelons à un dialogue coordonné entre les États insulaires et côtiers africains concernant la mise en œuvre de la ZLECAf. Nous nous engageons à approfondir les relations commerciales entre les États insulaires et les autres États de la ZLECAf”, déclarent-ils.

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