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Conférences Spéciales mois de ramadhwani du Cndrs. N°2 Forces et faiblesses de la gestion de la Covid-19

Conférences Spéciales mois de ramadhwani du Cndrs. N°2 Forces et faiblesses de la gestion de la Covid-19

Société | -

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Le Centre national de documentation et de recherche scientifique a abrité, mardi, la seconde conférence sur le thème : “Forces et les faiblesses de la gestion de la Covid-19 aux Comores”. Les conférenciers s’étant focalisés particulièrement sur les “forces”, les intervenants ont concentré leurs questions sur les “faiblesses”.

 

Dans le cadre de la série de conférence initiée par le Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) en ce mois de ramadhwani, le directeur général de la santé, Dr Aboubacar Said Anli et le chef de département civilisation arabo-islamique du Cndrs, Mohamed Assoumani, ont tenu la seconde conférence, mardi, sur “les forces et les faiblesses de la gestion de la Covid-19 aux Comores”. Alors que Mohamed Assoumani a construit son argumentation sur le plan religieux, son collègue, a couvert les questions “socio-sanitaires”.


“Les Comores ont pris les mesures nécessaires dans la gestion de la Covid-19. Avant la déclaration du premier cas de coronavirus, le président de la République a fermé les frontières pour empêcher l’entrée du virus sur le sol national. L’éradication de cette pandémie est la conjugaison de l’effort de la population toute entière, de l’autorité suprême au citoyen lambda”, a soutenu Dr Aboubacar Said Anli.
Selon un avis très partagé par l’assistance, les conférenciers seraient passé, ou presque, à côté de leur sujet en se focalisant principalement sur les “forces” de la gestion de la pandémie “en oubliant” de souligner ses faiblesses. C’est ce qui a conduit les intervenants à orienter leurs questions sur ce second aspect.


“Qu’est-ce qui a conduit les autorités à fermer les mosquées et à garder les écoles ouvertes malgré la forte probabilité que des élèvent peuvent ramener le virus dans leurs foyers?” “Pourquoi les autorités ont-elles suspendu ou interdit certains rassemblements, alors qu’elles ont laissé se dérouler et même prenaient part à certains autres? Pourquoi les domiciles des personnes contaminées n’avaient pas été systématiquement désinfectés? “Les décrets présidentiels sont appliqués exclusivement à Moroni, Fomboni et Mutsamudu, est-ce que les Comores se résument-elles aux principales villes?”.


Face à ces interrogations, trop souvent formulées sous forme d’accusations et qui dénotaient de la méfiance vis-à-vis de la qualité et de la sincérité de la gestion de la pandémie par l’autorité publique, le directeur général de la santé Dr Aboubacar Said Anli a dû reconnaitre leur légitimité. “Parmi les faiblesses de la gestion de la Covid-19 figure l’absence d’ouverture de centre de prise en charge dans chaque région. Il fallait faire des kilomètres pour trouver un centre hospitalier adapté aussi bien à Ngazidja, Mwali et Ndzuani”, devait conclure, Dr Aboubacar Said Anli.

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