Le Conseil des ministres a eu lieu hier mercredi au palais présidentiel de Beit-salam sous la présidence du chef de l’Etat Azali Assoumani. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour. Mais les risques posés par la propagation de la maladie Mpox avaient dominé les échanges. À ce sujet, le ministre de la Santé annonce vouloir prendre toutes les précautions nécessaires avec le soutien des autorités pour empêcher l’intrusion de la maladie dans le pays. Le virus Mpox (monkeypox, anciennement « variole du singe ») est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus qui se caractérise notamment par une éruption cutanée et qui peut être isolée ou précédée ou accompagnée d’une fièvre ou de ganglions.

L’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a déclenché son plus haut niveau d’alerte face à la propagation du virus Mpox. Avec plus de 500 morts depuis le début de l’année, la République démocratique du Congo (Rdc) reste le pays le plus touché par l’épidémie, mais celle-ci se propage dans d’autres pays. «Les autorités, en collaboration avec le ministère de la Santé vont relever le niveau d’alerte pour empêcher le virus d’atteindre notre pays », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Fatima Ahamada.

De son côté, le ministre de l’Intérieur a fait part des résultats entrepris dans son département visant à améliorer le travail de certains services et administrations placés sous son autorité, notamment ceux chargés de la délivrance des papiers d’état civil, notamment l’extrait de naissance en particulier. Le ministre sollicite l’accompagnement du gouvernement pour renforcer les capacités technique des différents services chargés de la délivrance des documents d’état civil.

S’agissant de la récente grève déclenchée par les chauffeurs sur l’île de Ndzuani, la porte-parole du gouvernement annonce une entente trouvée après plusieurs discussions entre les autorités, les forces de l’ordre et les responsables d’Usukani wa Massiwa. «Il y a eu une mauvaise interprétation concernant la question de la délivrance du permis de conduire», a fait savoir Fatima Ahamada.

Le ministère de l’Intérieur est revenu sur la problématique des migrants qui arrivent aux Comores dont le nombre ne cesse de croître. Mahamoud Fakridine plaide pour la mise en place d’un service propre en charge du contrôle des flux des migrants surtout pendant cette période où la maladie Mpox menace sérieusement les pays de la sous-régionn