Le secrétaire général adjoint du ministère de l’Agriculture, Ahamada Djoubeiri, a ouvert un atelier sur le “renforcement des capacités et de la gouvernance en matière de contrôle alimentaire et phytosanitaire”, lundi 14 novembre à Moroni. Le directeur général de l’Inrape, Hamza Abdou Azali, des représentants des associations des consommateurs, importateurs, des agents de la douane et du tribunal du commerce avaient pris part à cet atelier de 5 jours.Financé par l’Union européenne à hauteur de 5 millions d’Euro pour 8 pays du Comesa, la formation vise à renforcer les services nationaux en matière de contrôle sanitaire des aliments et l’évaluation des systèmes alimentaire aux Comores.
Le secrétaire général adjoint du ministère de l’Agriculture a fait savoir que cet atelier entre dans la stratégie nationale 2017-2022 sur les engagements internationaux en matière de sécurité sanitaire des aliments. “Protéger la santé des consommateurs et garantir les politiques loyales dans le commerce des aliments, faciliter la mise en œuvre des principes et directives du codex en matières d’activités de contrôle alimentaire sont parmi les résultats attendus de cet atelier appuyé par l’assistance technique de la Fao”, a-t-il souligné.Ahamada Djoubeiri insistera sur les initiatives engagées depuis des années et visant à créer les conditions d’accession du pays à l’Organisation mondiale du commerce (Omc) après sa demande officielle formulée depuis 2007.
Les engagements internationaux en matière de sécuritésanitaire des aliments
Les Comores ont été sommées d’harmoniser leurs pratiques, revoir leur législation et renforcer les moyens techniques, matériels et humains permettant d’assurer la certification de leurs produits avant de pouvoir être importés dans les marchés régionaux et internationaux. La sécurité sanitaire des aliments importés et exportés figure parmi les thématiques abordées. Selon la directrice générale adjointe de l’Inrape, Farhati Mohamed Rachid, des points focaux seront formés pour assurer le suivi du présent atelier et de revoir les failles dans le système alimentaire local. Avec l’appui de ces points focaux, des évaluations seront faites dans les laboratoires, des personnels seront formés, l’inspection générale de contrôle des aliments sera renforcée pour la mise en place d’un document sur les évaluations des besoins dans le système de la sécurité alimentaire.