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Consommation courante I Quatres tonnes de riz ordinaire saisis et vendues à Moroni

Consommation courante I Quatres tonnes de riz ordinaire saisis et vendues à Moroni

Société | -   Hamidou Ali

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Les services de l’Etat en charge du commerce, épaulés par la police nationale, mènent des opérations à la recherche du riz dissimulé par certains commerçants et gros clients de l’Onicor. Hier, l’un d’eux a été sommé de vendre ses tonnes de riz au prix de vente conclu avec l’Onicor, soit 7.000 francs.

 

La Direction régionale du commerce intérieur a saisi hier, lundi 18 juillet, un magasin de riz à Moroni «Kavu-Kaivo», et a obligé le propriétaire, Halima Houmadi, de vendre les quatre tonnes de riz «dissimulés». Le sac de 25 kilos s’est vendu au prix de 7000 francs. L’opération a été soutenue par la police nationale. Des éléments ont été dépêchés sur place pour sécuriser cette opération de vente forcée.

200 personnes enregistrées en moins d’une heure

Le directeur régional du commerce intérieur, de Ngazidja, Ismaël Moussa, a expliqué que «le propriétaire récupère facilement son argent et les acheteurs sur les lieux des veritables chanceux». Par contre, le fonctionnaire fera savoir que ce dernier pourrait se voir infliger des amendes.Interrogé lors de l’opération, Ismaël Moussa a indiqué que son département a été sollicité par le gouvernement pour mener cette opération. «C’est à la demande du gouvernement que nous menons cette opération de traque avec l’office national d’Importation et de la commercialisation du riz.

Sauf qu’après quelques opérations réalisées ensemble, le gouvernement a désisté, sans nous avertir», a-t-il indiqué. Ismaël Moussa a fait savoir que «nous nous rendons chez des clients de l’Onicor qui ont acheté plusieurs quantités de riz et qui refusent de les vendre malgré les difficultés rencontrées par-ci et par-là». «Nous n’allons pas tolérer de tels descentes inacceptables qui vont au détriment du mieux-être sociétale», insiste Ismaël Moussa, remettant en cause les travaux des responsables de l’Onicor. À quelques minutes de l’annonce de la vente des sacs de riz, des centaines d’hommes et de femmes s’y étaient rapidement rendus. Au moment où nous étions sur place, l’on a appris de l’agent de la police (qui enregistrait les clients sur une liste) que 200 personnes étaient enregistrées en moins d’une heure de temps.

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