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Consommation courante I Un arrêté portant fixation des prix attendu incessamment

Consommation courante I Un arrêté portant fixation des prix attendu incessamment

Société | -

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À une semaine du début du mois béni de Ramadhwani, les produits alimentaires ne manquent pas dans les stands des marchés de la capitale. Le ministre de l’Economie, après avoir rencontré l’organisation patronale mardi à la chambre de commerce, prévoit, dans les heures qui viennent, de fixer les prix applicables.

 

Les prix restent les mêmes que les semaines dernières Dans les deux grands marchés de la capitale que nos équipes ont sillonnés hier mercredi. Au marché Volo-volo, les produits ne manquent pas mais le constat reste toujours le même : les denrées agricoles sont de plus en plus chers. Ici les tarots ne sont pas vendus par kilo mais par tas et huit tarots blancs reviennent à 2 000 francs.

 

Le sac de 25 kilos de farine est à 8 500 francs à Volo volo tandis qu’au Shindoni cha mbwani, il est à 9 250. Le sac de sucre 25 kilos est à 13 500 francs. Seule satisfaction : le prix du poisson a nettement baissé. A titre comparatif, le kilo de thon rouge est à 1 500 francs à quelques jours du Ramadhwani contrairement à l’année précédente où il était de 3 250 francs.


Au deuxième marché communément appelé “Shindoni Cha Mbwani”, le kilo de tarot est cédé aussi à 2 000 francs et le tas de six bananes à 1 000 francs. Le tas de quatre gros maniocs est à 2 000 francs ainsi que le tas de petits maniocs qui est cédé pour le même prix.

Trois fruits à pain coutent 1500 francs tandis que le kilo d’oignons est 1000fc. L’ail à quant à lui coute la coquète somme de 2 000 francs le même prix que le kilo de tomates fraiches. Le litre d’huile de tournesol coute 1 750 francs. Une vendeus de bananes s’est montrée confiante et pense que les marchandises se trouvant au marché pourront suffire durant le mois de ramadhwani. “

 

Je ne la cultive pas mais la banane que je vends m’est livrée et je pense qu’il n’y aura pas de pénurie dans les jours qui viennent”, a annoncé notre source anonyme.Le ministre de l’Economie, lors d’une visite effectuée la semaine dernière au marché, avait tout de même rassuré la population que “les prix seront abordables durant le mois de Ramadhwani”.

Des conteneurs attendus la semaine prochaine

Mze Abdou Mohamed Chanfiou a rencontré des représentants de la principale organisation patronale mardi 22 mars à la chambre de commerce. On apprend qu’un arrêté portant fixation des prix allait être pris dans les prochaines heures. “C’est en cours mais le document n’a pas encore été signé”, devait confirmer son attaché de presse, Said El-Badaoui.


Jointe au téléphone, la présidente de la nouvelle Opaco, Sitti Djaouhariat Chihabidine, qui a confirmé la tenue de cette réunion, rassure que le pays ne connaitra pas de pénurie du moins pendant le mois de ramadhwani. “Le ministère avait fait un projet d’arrêté sur des études effectuées sur les différents prix.

 

Et nous avons échangé tout en essayant de lui expliquer les prix qui peuvent être applicables non seulement en gros mais aussi au détail. Nous avons fait les calculs sur le stock disponible actuellement dans le pays pour confirmer les prix qu’ils nous ont proposés et puis nous avons aussi examiné les marchandises attendues la semaine prochaine et nous sommes parvenus à la conclusion selon laquelle il n’y aura pas de pénurie”, a-t-elle déclaré.


La présidente de la nouvelle Opaco a toutefois rappelé que le stock des produits antérieurs est différent des nouveaux produits. “Nous nous sommes entendus que sur les 10% de marge traditionnelle, nous sommes passés de 10 à 5 et on a revu à la baisse tous les prix sur cette base”, a-t-elle annoncé.
S’agissant des produits agricoles dont les prix ne cessent de grimper chaque jour, Sitty Djaouhariat a fait savoir que son organisation n’a pas compétence mais a tout de même souligné l’urgence de réfléchir un cadre de régulation.


“Mais nous avons quand même posé la question aux techniciens du ministère. D’habitude l’encadrement des prix concerne plusieurs produits mais ceux-là n’étaient pas présents sur la liste. Nous ne sommes pas des producteurs agricoles et c’est difficile pour nous de donner des éléments au gouvernement”, a-t-elle fait savoir.

 Mhoudini Yahaya & Moinariwadi Mohamed Soilihi

 

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