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Contrôles phytosanitaires I L’Inrape lève la mesure d’interdiction de quatre marques des tomates concentrées

Contrôles phytosanitaires I L’Inrape lève la mesure d’interdiction de quatre marques des tomates concentrées

Société | -   Hamidou Ali

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Les responsables de l’institut ont enfin répondu aux interrogations sur l’interdiction des tomates concentrées. «Les résultats des analyses ont affirmé que les quatre marques de tomates ne présentent aucun danger sur la santé des consommateurs», affirme Dr Irchad Ahmed, ingénieur agroalimentaire.

 

Le directeur général de l’Institut national de recherche pour l’agriculture et l’environnement (Inrape), Dr Hamza Abdou Azali et un haut cadre de l’institut, Dr Irchad Ahmed, ont tenu un point de presse en fin d’après midi du vendredi 21 avril, à la salle de conférence de l’institut sis à Mde Ya Bambao pour rendre publiques les résultats des analyses faites sur les quatre marques de tomates concentrées interdites, il ya quatre semaines par l’Inrape.


«Les résultats des analyses ont confirmé que les quatre marques de tomates ne présentent aucun danger sur la santé des consommateurs. Les informations d’une des grands laboratoires sur les contrôles sanitaires des aliments que nous avons mandatés affirment seulement quelques soucis liés aux étiquetages (indications des coordonnés de l’usines de fabrications)», affirme l’ingénieur agroalimentaire, Irchad Ahmed.

Les résultats des analyses microbiologiques

«Les produits sont sains», dit-il en se référant aux résultats des analyses microbiologiques faites par un laboratoire de phytocontrôl de Lyon en France. Le technicien de l’Inrape ajoutera que les composants chimiques, (des pesticides et nicotines et autres) qui constituent les produits ne représentent aucun danger à court ou à long terme et répondent aux normes internationales sur l’alimentation.«Les quatre produits connaissent seulement des problèmes au niveau de l’étiquetage, liés aux normes spécifiques des commerces (Otc) régis par les codes internationaux sur le commerce mais, heureusement, il n’y a pas des soucis sanitaires», d’après Dr Hamza Abdou Azali.


Des problèmes d’étiquetage peuvent pousser l’autorité en charge du contrôle à interdire la commercialisation des produits qui ne respectent pas les normes internationalement reconnues sur la commercialisation. Il a ainsi salué «la confiance manifestée par les commerçants, les revendeurs et les consommateurs». Le patron de l’Inrape a salué «la discipline dont ils ont fait preuve» et surtout pour avoir attendu avec impatience la fin des analyses. Pour rappel, quatre marques de tomates concentrées (Al Mudish, Mudish, Narda et Mudish avec des écritures arabes) souffraient de traçabilité et l’Inrape avait interdit leur commercialisation.

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