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Cooperative des pecheurs de fumbuni I Le réservoir de carburant saboté par des inconnus

Cooperative des pecheurs de fumbuni I Le réservoir de carburant saboté par des inconnus

Société | -

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La coopérative de pêcheurs de Fumbuni fait face à une crise sans précédent. «Nous sommes au bord du gouffre. Nous avions déjà du mal à respecter les échéances de remboursement de la dette avant cet incident, et maintenant nous avons perdu ce levier essentiel »


La coopérative de pêcheurs de Fumbuni fait face à une crise sans précédent. Des individus mal intentionnés ont saboté il y a un mois le réservoir Simtank contenant mille litres de pétrole lampant, d’une valeur de 690 000 francs comoriens, la plongeant ainsi dans une profonde crise financière. Ce réservoir était une source d’alimentation en carburant tant pour les pêcheurs que pour les ménages de la région de Mbadjini.
Après une enquête menée par la gendarmerie, plusieurs suspects ont été interrogés, mais aucune charge n’a été retenue contre eux en raison de l’absence de preuves.

Selon les rumeurs, l’un des suspects serait un pêcheur qui avait été exclu de la coopérative en raison de son non-respect du code de conduite. Il aurait été repéré sur les lieux de l’incident par les caméras de surveillance, précisément au moment présumé du sabotage, entre 20 heures et 21 heures. Les assaillants ont déversé mille litres de pétrole lampant et ont endommagé le réservoir en plastique, d’une valeur de 300. 000 francs. Au total, la coopérative a subi une perte de 990.000 francs. Selon Mohamed Ahmed Eric, responsable de la logistique de la coopérative, il s’agit d’une énorme perte pour une entité qui dépend fortement de la vente de poisson et de carburant pour rembourser une dette contractée auprès de la Meck-Fumbuni.

Une perte de 990.000 francs

«Nous sommes au bord du gouffre. Nous avions déjà du mal à respecter les échéances de remboursement de la dette avant cet incident, et maintenant nous avons perdu ce levier essentiel », soupire-t-il. Selon les explications fournies par ce responsable, en attendant la conclusion de l’enquête qui dure déjà depuis un mois, la coopérative s’est vue contrainte de contracter une nouvelle dette pour tenter de s’en sortir. Elle a également organisé un madjlis (une activité religieuse) pour collecter des fonds afin de régler cette nouvelle dette, mais cette tentative semble vouée à l’échec.

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