La formation des maires et cadres communaux qui a débuté le 12 mai dernier a pris fin, ce mardi, au palais de Mdrodju. Sous l’impulsion du Service universitaire de formation permanente(Sufop), les sessions de travail étaient assurées par des formateurs nationaux, mais surtout, par quatre formateurs venus de l’Ile de la Réunion, avec en tete Isabelle Cossanel, responsable en charge de la coopération et d’action internationale au sein du Conseil départemental de la Réunion.
D’emblée, les formateurs ont cherché à “s’imprégner de la réalité locale”, avant de procéder à l’analyse profonde des thématiques des tables rondes qui sont la gouvernance locale, le budget communal et la gestion de projets. “Il s’agit d’un pragmatisme, d’une identification des problèmes auxquels les élus locaux sont confrontés quotidiennement”, a déclaré le chef des formateurs locaux, Mohamed El-Had Ali Mohamed Kari.
Des cadres territoriaux satisfaits
Du côté du gouvernorat de Ngazidja qui a accueilli la formation, on insiste beaucoup plus sur la collaboration tissée avec le département de la Réunion, dans le cadre de la coopération décentralisée. “Les formations dispensées ont été très riches et prometteuses. De par notre collaboration, nous avons posé les pierres d’une fondation qui portera l’édifice de notre développement socio-économique”, devait espérer le secrétaire général du gouvernorat, Maoulida Mabrouk.
Les maires et secrétaires généraux ont tous quitté Mdrodju dans la joie, à l’image du président de l’association des maires de Ngazidja, Dini Ahamada. “Ce fut une formation enrichissante, et je suis convaincu qu’à l’issue de l’acquisition de ces connaissances acquises, chacun de nous pourra les mettre en application”, a déclaré l’élu.
A noter qu’il s’agissait de la deuxième phase de la formation des élus, et que la dynamique devrait être maintenue dans la durée. “Nous espérons, la prochaine fois, orienter la formation sur l’ensemble du territoire national, et sur des thématiques nouvelles comme l’urbanisme”, a fait savoir Mohamed El-Had Ali Mohamed Kari, avant d’émettre le souhait de mettre les communes sur le même pied d’égalité en matière de compétences.
