Le ministre de l’Intérieur, Fakridine Mahamoud, assurant l’intérim du ministre des Affaires étrangères, et le Coordonnateur résidant du Système des Nations Unies aux Comores, Tsok James Bot, ont signé hier à Moroni le Plan de travail annuel 2025 (Pta). Ce plan, comprenant 254 activités, est doté d’un budget de 34 millions de dollars, soit environ 15.848.520.000 milliards de francs comoriens.
L’importance de la collaboration entre le gouvernement et les partenaires
Dans le cadre du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le Développement durable 2022-2026, le coordonnateur résidant a présenté le bilan des activités menées en 2024 par les agences onusiennes et officialisé le Pta 2025. La signature a eu lieu à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, en présence de membres du gouvernement et de représentants des agences du Snu.
Dans son discours, le coordonnateur a mis en avant l’importance de ce plan, «fruit d’une concertation étroite entre les Nations Unies et les parties prenantes nationales». Il a précisé que «sur les 34 millions de dollars nécessaires, 26 millions sont déjà mobilisés». Ce plan s’inscrit dans plusieurs cadres stratégiques, notamment le Plan Comores Émergent 2030, le plan de relance 2022-2026, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les Objectifs de développement durable (Odd).
Pour garantir sa réussite, plusieurs enjeux stratégiques ont été soulignés, notamment « la nécessité de renforcer les échanges dans les groupes de résultats, d’assurer un suivi rigoureux aligné sur une approche inclusive, de garantir l’intégration du Pta dans les plans d’action gouvernementaux et ministériels, et de mobiliser des ressources pour couvrir les besoins non financés ». Le ministre par intérim a, de son côté, insisté sur l’importance de la collaboration entre le gouvernement et les partenaires au développement pour mener à bien ces projets.
Le responsable de la collecte et de la gestion des données pour le Système des Nations unies aux Comores, Mounir Mouhidine, a rappelé les principales réalisations de 2024 et les priorités pour l’année à venir. Parmi elles, figurent « la préservation des récifs coralliens, la promotion du travail décent dans l’économie bleue, et le soutien aux communautés vivant dans les aires marines protégées». D’autres initiatives incluent « l’amélioration de l’accès à l’eau potable pour une cinquantaine de localités, la mise en place de systèmes d’alerte précoce et la réduction des risques pour les enfants ».
En outre, le plan prévoit «le renforcement de la production locale et de l’entrepreneuriat, notamment pour les femmes et les personnes en situation de handicap, la construction d’un laboratoire in vitro pour les bananiers, ainsi que des mesures pour faciliter l’accès des Petites et moyennes entreprises (Pme) comoriennes au marché de la Zone de libre échange continental africain (Zlecaf) ». La gestion des déchets médicaux, la préparation des recensements de la population et de l’agriculture, et le développement d’une politique migratoire ont été citées parmi «les priorités» de l’année 2025.
