L’Agence nationale pour l’habitat (Anh) a organisé, lundi 4 août, une cérémonie d’adieu en l’honneur de Sylvain Riquier, ambassadeur de France en Union des Comores, au terme de son mandat. L’événement, marqué par la reconnaissance «des efforts de l’ambassadeur» pour la relance de l’agence, s’est tenu en présence du gouverneur de Ngazidja, du ministre de l’Aménagement du territoire, du maire de Bambao, ainsi que de représentants des antennes de Mwali et Ndzuani. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du Plan de développement France–Comores, signé en 2019 par les deux Etats.
Le Projet d’amélioration de l’environnement scolaire (Paes), financé par la Banque de développement, en fait partie et vise à réhabiliter et construire des écoles sur tout le territoire, en partenariat avec l’Anh. «Nous sommes engagés à produire un million huit cent mille tonnes de briques qui serviront à la construction de toutes les écoles», a déclaré le directeur général de l’Anh, Youssouf Soidiki Halidi. Saluant le rôle de l’ambassadeur, il a ajouté : «Chaque délégation qui vient aux Comores, il l’amène ici pour voir nos efforts pour l’amélioration de notre agence».
«Un avantage pour le développement du pays»
Pour lui, il était «nécessaire» d’organiser ce pot d’adieu, «en reconnaissance des efforts qu’il a déployés pour la relance de cette agence porteuse d’espoir». Halidi a souligné que l’Anh est «créatrice d’emplois», propose des logements moins chers et doit sensibiliser la population et les autorités aux avantages des matériaux produits localement.
De son côté, l’ambassadeur Riquier a salué la briqueterie de Vouvouni, qu’il considère comme «un avantage pour le développement du pays», capable de «créer de l’emploi» et de générer des revenus.
«Nous appuyons les efforts de l’Anh en utilisant ses briques performantes dans la reconstruction et la rénovation des écoles que nous finançons», a-t-il rappelé. Il a ensuite souhaité que le soutien de la France se poursuive à travers la Banque de développement. Convaincu de la solidité du projet, il a déclaré : «Mon successeur continuera évidemment, avec l’Agence française de développement, à accompagner l’Anh dans la durée». Pour Sylvain Riquier, l’Anh a la capacité de fonctionner de manière autonome grâce à la demande locale et aux chantiers publics, et ses matériaux présentent des qualités esthétiques, thermiques et économiques indéniablesn