La Société comorienne des ports (Scp), en collaboration avec les douanes et Moroni Terminal, a accueilli des représentants du Grand Port Maritime de La Réunion (Gpmdlr), hier, mardi 23 juillet au port de Moroni. La visite visait à établir avec chacun de ses partenaires (Cfm, Spa, Apioi, Pmaesa) des conventions cadres de partenariat d’une durée de 5 ans pour développer et renforcer les échanges maritimes entre les pays de la zone de l’océan indien, et ainsi créer un cadre propice au déploiement d’initiatives de coopération régionale.
Pour mettre en œuvre et pérenniser cette coopération, les autorités des parties prenantes s’engagent à conjuguer leurs efforts en échangeant des informations et des documents relatifs aux projets de coopération, en facilitant les contacts entre les personnes concernées, les acteurs économiques et institutionnels du projet, et en prenant les dispositions nécessaires pour faciliter la mise en œuvre des projets.Le directeur des stratégies internationale et commerciale du Grand Port Maritime de La Réunion, Henri Dupuis, a dévoilé les activités définies dans le plan d’action de coopération entre les pays de l’océan indien, basées sur trois principales actions.
Selon lui, «il s’agit tout d’abord de promouvoir l’équité de genre, qui se déroulera lors de la ‘semaine maritime’ aux Seychelles en septembre prochain, dans le but de féminiser les métiers de l’environnement portuaire et maritime». «La deuxième action se concentre sur les échanges de bonnes pratiques entre les ports membres de l’Apioi. Chaque port membre recevra un ‘one-pager’ pour définir ses besoins. Par la suite, des sessions de travail seront organisées tous les 20 jours environ afin d’évaluer les besoins, les faiblesses et les forces du secteur spécifique de chaque membre, avec l’objectif d’homogénéiser et d’optimiser les pratiques», a-t-il précisé. «La troisième action porte sur l’amélioration des compétences portuaires, en lien avec l’échange de bonnes pratiques. Après avoir évalué les pratiques les plus efficaces, des programmes de formation pourront être organisés», a-t-il ajouté.
De son côté, le chef du centre de Moroni Port, Nassuri Ibrahim, s’est réjoui de la visite de la mission, la qualifiant de nécessaire et extrêmement précieuse en raison de la rapide évolution de la technologie informatique à l’échelle mondiale. «Nous avons commencé à nous adapter aux nouvelles technologies dans nos services portuaires et douaniers, et aujourd’hui, avec l’aide de nos partenaires de l’océan indien, nous allons tirer davantage parti des expériences et pratiques dans ce domaine», a-t-il expliqué. Il a également remercié l’ensemble du gouvernement, en particulier le ministère de tutelle et le directeur sortant de la Scp, pour avoir permis ces précieux partenariats d’échanges et de proximité.