L’Action climatique mondiale a organisé avant-hier, mercredi 11 décembre, à la conférence sur le climat à Madrid (Cop25), son événement de haut niveau avec les gouvernements et délégués présents aux négociations sur le climat. Ouvert par la présidente de la Cop25, Carolina Schmidt, et par un mot d’ouverture du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, cet événement a mis en lumière les histoires et reportages sur les urgences climatiques. Un événement au cours duquel une connexion directe vers l’espace a été mise en place avec l’astronaute et commandant de la station spatiale internationale afin qu’il puisse engager un dialogue avec le secrétaire général des Nations unies.
António Guterres a sans détour déclaré que l’ampleur de la crise climatique met en péril l’avenir et la vie sur la planète et que le changement climatique perturbe désormais les gens, les opérations commerciales, économiques et des écosystèmes du monde entier. Il reste toutefois que ladite réunion est un espace important pour les chefs d’entreprises pour identifier les principaux moyens de participer à la course pour battre l’urgence climatique.
Selon lui, plus que jamais s’affiche le besoin de gouvernements, régions, villes, entreprises et société civile à travailler ensemble pour un objectif commun d’un monde plus juste, durable et prospère. «Pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 C° au-dessus des niveaux préindustriels, nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. C’est la seule façon que nous pouvons espérer atteindre les objectifs de développement durable», a-t-il souligné. Pourtant, a-t-il pointé du doigt, les quelques étapes supplémentaires vers des modèles commerciaux durables sont loin d’être la portée ou l’échelle requise.
Limiter avec succès
les pires impacts
Dans la dernière heure de cette réunion, les parties ont eu l’espace pour fournir, entre autres, leurs commentaires et réflexions sur la réalisation de l’action climatique mondiale jusqu’à présent. «Des millions de personnes dans le monde en particulier les jeunes reconnaissent que nous devons agir maintenant pour limiter avec succès les pires impacts du dérèglement climatique. Voilà pourquoi, ils demandent aux dirigeants de tous les secteurs à faire plus de façon exponentielle pour faire face à l’urgence climatique», a rappelé le secrétaire général des Nations unies.
