Tenue du 5 au 7 octobre, la session 2020 de la Cour d’Assises dresse comme bilan, deux condamnations à mort et des peines d’emprisonnement ferme, variant de dix, six à trois ans. Ces condamnations à mort ont été prononcées contre deux accusés poursuivis pour assassinat. A noter que la condamnation à trois ans d’emprisonnement prononcée contre Mohamed Ibrahim a suscité les interrogations de l’assistance. Son avocat annonce un pourvoi en cassation (lire page 5).
Pour Zalhata Ahmed, bachelière et future étudiante en droit à l’Université des Comores, il est plus qu’incompréhensible d’apprendre qu’une personne accusée d’avoir ôté une vie s’en sorte de la sorte. "Je suis donc curieuse d’apprendre le droit afin de comprendre comment trois années de prison peuvent suffire pour rendre justice aux familles de la victime", dit-elle. Au sujet de cette condamnation, le procureur général, Mohamed Soilihi Djaé a tenu à rassurer que "cela est possible dans la mesure où la Cour d’Assises a la compétence de statuer sur des faits correctionnels, mais le tribunal correctionnel ne peut pas juger des faits criminels". (Lire la suite de notre article sur notre site www.alwatwan.net