L’ouverture des mosquées a fait l’objet hier d’une réunion entre le Muftorat et le comité scientifique. Et d’après le compte rendu livré par le secrétaire général de la plus haute instance religieuse du pays, Ismaël Ali Amani, l’ouverture des lieux de culte ne se fera pas de sitôt du moins pas avant trois semaines.
«Nous avons échangé pendant des heures. Le comité scientifique a expliqué que la maladie n’a pas encore été vaincue même si on constate ces derniers jours une stabilisation de la situation. Il préconise donc de prendre des mesures de façon progressive», a relaté le secrétaire général du Muftorat. En effet, d’aucuns s’attendaient à une réouverture des mosquées après la reprise des cours.
Avant le ramadan
Le comité scientifique et le Mouftorat ont décidé de jouer les prolongations. Le temps de constater l’évolution de la pandémie. «Nous nous sommes mis d’accord de se retrouver à nouveau d’ici quinze jours au minimum pour décider si oui ou non, l’évolution de la Covid-19 nous autorise à sonner le retour de la population dans les mosquées. En tout cas nous espérons que d’ici le ramadan, elles seront ouvertes», a glissé notre interlocuteur qui a tenu à apporter quelques éclaircissement sur le débat soulevé par les fidèles qui réclament l’ouverture des mosquées.
«Il n’y avait pas une alternative pour sauver l’année scolaire. Contrairement à la prière. Les fidèles doivent comprendre que s’ils prient à la maison, ils obtiendront les mêmes récompenses que lorsqu’ils se trouvaient à la mosquée», a souligné Ismaël Ali Amani.
Conscients que les mesures barrières dans les mosquées n’étaient pas respectées suffisamment dans les régions, le Muftorat et le comité scientifique se sont mis d’accord de mettre en place un comité avec comme mission d’organiser des tournées de sensibilisation dans les régions.
AMA