Le ministre des Transports, Ahmed Ali Bazi a annoncé hier mardi 1er mars au cours d’une conférence de pesse à Fomboni que le pays avait officiellement demandé une assistance à la France pour la recherche du fuselage, des corps et pour l’enquête qui déterminera les causes du tragique accident. Cette déclaration intervient plus de 4 jours après le crash.
Localiser le fuselage et ses occupants
“Nous avons mobilisé nos partenaires pour une assistance qui est déjà accordée, laquelle va approfondir la zone de recherches jusqu’à ce qu’on puisse trouver et l’épave et les personnes disparues”, a indiqué le ministre des Transports. “Dans le cas où nous ne parvenions pas à localiser le fuselage et ses occupants”, a ajouté Ahmed Ali Bazi. “Le Bureau d’Enquête d’Analyses, (l’autorité française responsable des enquêtes de sécurité pour les accidents impliquant des avions, ndlr) va intervenir en termes de moyens et d’expertise”, a-t-il précisé.
Des recherches infructueuses
Le ministre a fait part des dernières évolutions de l’affaire. Jusqu’ici rien de nouveau. “Les recherches sont infructueuses, néanmoins nous les poursuivons”, a déclaré le conférencier. “Pour orienter les recherches de ces deux derniers jours, une zone à ratisser a été identifiée à partir du dernier point de report de l’aéronef. Une grande partie de cette zone de recherches a été ratissée mais les recherches sont restées infructueuses. Nous n’avons pas trouvé de trace de l’appareil ni de ses occupants”, a-t-il poursuivi.
Comores Plongée a suspendu ses recherches depuisr d’hier mais elles sont susceptibles de reprendre dans les jours à venir. “Lundi, nous avons ratissé 3 zones, celle où ont été retrouvés des débris, ensuite celle où a été détecté un peu de kérosène et la troisième est la zone d’impact. C’était la plus importante”.Lundi soir, la compagnie Fly Zanzibar a donné une autre zone d’impact supposée, différente de celle communiquée le matin. “Mardi, nous nous sommes concentrés sur cette zone en surface et sous l’eau en ratissant 3 kilomètres, malheureusement en vain”.
En réalité, la météo, le jour de l’accident était réellement mauvaise, aucune visibilité n’était possible ni dans l’eau ni sur la terre ferme. “Personne n’a réellement vu l’impact de l’appareil, tout au plus peuvent-ils avoir entendu un bruit mais était-ce vraiment cela, puisque le tonnerre grondait également ce jour-là, tout ce qu’on sait c’est que l’accident a eu lieu dans la zone de l’aéroport”, fait observer Nazir Farid.Quatorze personnes dont deux membres d’équipage étaient à bord du vol Y61103 qui s’est abîmé dans l’ocèan samedi 26 février.