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Crde de Dimadju ya Hamahame I Une première récolte de manioc dans le cadre du projet Separef

Crde de Dimadju ya Hamahame I Une première récolte de manioc dans le cadre du projet Separef

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Le Crde de Dimadju ya Hamahame a réalisé sa première récolte de manioc saine, grâce au projet Separef. Ce dernier vise à renforcer la résilience et l’autonomie des producteurs locaux.

 

Le Centre rural de développement économique (Crde) de Dimadju ya Hamahame a procédé à sa première récolte de manioc dans le cadre du projet Separef. Après une formation dispensée par les responsables du projet, une parcelle avait été identifiée pour assainir les boutures de manioc, en vue d’obtenir des plants sains et adaptés à la production. Mercredi dernier, les équipes du projet se sont rendues sur le site pour constater l’évolution des travaux engagés il y a sept mois. «Nous sommes heureux de constater que nous avons produit des boutures de bonne qualité, sans aucune maladie ni présence de cochenilles, qui sont les principaux ravageurs du manioc aux Comores», s’est réjouie Sittina Farate Ibrahima, spécialiste agronome du projet Separef.

Une étape importante

Toujours selon elle, cette première récolte marque une étape importante. Il revient désormais au Crde de poursuivre les efforts afin de multiplier les boutures saines et pouvoir les redistribuer à la communauté locale.Le directeur du Crde, Hassani Madi Djaé, a déclaré que son équipe et lui avaient opté pour une méthode innovante : la plantation en poquet. Une technique, selon lui, particulièrement adaptée aux réalités du milieu rural. « Cette récolte s’inscrit dans le cadre du projet Separef, qui nous a permis d’accéder à ces boutures de manioc.

Vous pouvez constater par vous-même la qualité du manioc obtenu», a-t-il affirmé, avant d’annoncer l’organisation prochaine d’un marché solidaire, où le kilogramme de manioc sera vendu à 500 francs. Pour le directeur du Crde, l’objectif n’est pas lucratif. «Il s’agit avant tout de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Comoriens», a-t-il précisé.Financé par la Banque africaine de développement (Bad), le projet Separef, mis en œuvre par la Fao, accompagne les producteurs dans le renforcement de leur résilience face aux chocs climatiques, tout en soutenant leur autonomie et la pérennisation de leurs activités agricoles.

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