Les conséquences sont dévastatrices : l’activité économique est au ralenti, les épiceries et les vendeurs de poissons sont durement touchés. Maman Riad, propriétaire d’une épicerie, déplore que les clients hésitent à acheter des produits frais par crainte de leur péremption faute de réfrigération. Maldine, quant à lui, exprime sa colère face au gâchis de poissons ramenés chaque jour par plus de 200 vedettes de pêche. Il interroge les responsables de la Sonolec sur les conséquences de cette crise.
Le secteur public est également fortement affecté, avec la paralysie des services municipaux, des agences de télécommunications et de l’approvisionnement en eau. Chawal, notable local, s’interroge sur les raisons pour lesquelles seule la zone Bonzami bénéficie d’un approvisionnement régulier en électricité, alors qu’elle fait partie d’Ikoni. Il dénonce les actions de la Sonolec comme de la provocation.
Unis pour trouver une solution
Face à cette crise, la ville envisage sérieusement de mettre en place une mini-centrale pour assurer son autonomie énergétique. Chawal affirme que la communauté dispose des moyens nécessaires pour y parvenir. Cette situation a uni toutes les forces de la région, indépendamment des affiliations politiques, dans le but de trouver une solution. Une commission a été formée lors d’une réunion rassemblant toutes les couches sociales pour rencontrer les responsables de la Sonolec et de la Sonede. L’issue de cette rencontre reste à déterminer.