Un atelier d’échanges sur le partenariat entre la délégation de la Croix Rouge française et le Croissant Rouge comorien a été organisé hier à l’hôtel Itsandra, mercredi 9 avril. Cet événement a marqué également la célébration de leur 25ème anniversaire (2000-2025) de collaboration. Prévue pour durer deux jours, la rencontre a vu la participation du président du Croissant Rouge comorien, du responsable desk 3 océans, de la directrice opérationnelle santé, de la coordinatrice du programme régional, ainsi que du directeur santé de la Croix Rouge française, entre autres.
Le président du Croissant Rouge comorien, Ali Hassani Soilihi, a reconnu que « les besoins exprimés sont nombreux », mais qu’ils doivent être hiérarchisés. « Chaque partenaire doit s’inscrire dans une démarche réaliste, avec des objectifs définis dans le temps et un cadre d’évaluation. C’est pourquoi cette rencontre a été nécessaire, pour mieux identifier ensemble les avancées et les défis à relever dans les mois à venir, surtout en cas de situation urgente », a-t-il déclaré.
Des efforts «à saluer»
Il a également souligné que « les efforts déployés ont porté leurs fruits, avec de nombreux succès à célébrer ». L’essentiel est, selon lui, de se préparer aux éventuelles urgences afin de mieux satisfaire les besoins de la population. Ali Hassani Soilihi a profité de cette occasion pour exprimer sa « gratitude envers la Croix Rouge Française, ainsi qu’à toutes les équipes nationales et internationales qui œuvrent dans cet élan de solidarité et de réalisation ».De son côté, la cheffe de délégation de la Croix Rouge Française, Lailati Aboubacari, a souligné qu’après 25 ans de collaboration, « les réalisations sont nombreuses ». La Croix Rouge française a toujours été aux côtés du gouvernement comorien pour répondre aux urgences auxquelles le pays a été confronté. Elle a également affirmé que la Croix Rouge française s’engage à accompagner techniquement et financièrement les Comores, notamment en périodes de crises sanitaires, et sur des projets réguliers des différents Ong. «Il a été essentiel de s’assoir pour voir ensemble ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas encore été réalisé. Parce que même si nous atteignons des cibles de la population mais nous devons encore nous poser des questions, voir si nous répondons aux vrais besoins du Croissant Rouge comorien», a-t-elle ajouté.