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Croissant rouge comorien & Croix-Rouge française I Une formation de formateurs de deux semaines

Croissant rouge comorien & Croix-Rouge française I Une formation de formateurs de deux semaines

Société | -   Hamidou Ali

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Cette formation fait suite à un diagnostic établi par des formateurs de la Croix-Rouge française arrivés à Moroni en septembre 2021. Il a été ainsi demandé de renforcer les capacités opérationnelles des volontaires locaux et leur fournir un appui en équipements.

 

Le Centre mondial de référence des premiers secours (Cmrps) a dépêché deux formateurs de la Croix-Rouge française, Tina Feron et Jean Pierre Godo, à Moroni pour former des volontaires du Croissant-rouge comorien (Crco). En tout, 36 volontaires issus des îles bénéficient de cette formation organisée du 9 au 21 mai.

Les techniques modernes de secours

«Cette formation vise à améliorer les conditions de vie de la population vulnérable aux fins de réduire l’impact des catastrophes liées aux aléas naturelles et aux crises sanitaires», selon un communiqué de presse de la Croix-Rouge française. Pour la formatrice principale, Tina Feron, «la formation consiste à initier la population aux gestes de premier secours en s’appuyant sur les nouvelles recommandations mondiales 2022. Pour mieux s’adapter et assurer leurs missions de sauver des vies, l’ensemble des volontaires du monde devra s’adapter aux réactualisations des actes de secours faites tous les 4 ans. D’où la tenue des séances de renforcement de leurs capacités», dira Tina Feron.


Dix nouveaux formateurs sont formés pour renforcer les équipes existantes sur le territoire national. Ces derniers ont un maximum d’expérience dans la notion du secourisme et sont bien préparés pour cet engament. A travers cette formation, ces formateurs comoriens vont concevoir et bénéficier des méthodes pédagogiques leur permettant d’animer des formations des premiers secours au profit du grand public. «Des séances seront organisées dans des établissements scolaires pour initier les notions des quelques nouvelles pratiques mise en place», a encore rassuré Tina Feron.La formatrice reconnait «un manque d’équipements et des réactions de soins et de sauvetage». Elle a cité, par exemple, les recommandations émises en fonction des évolutions des techniques de prises en charge, des nouvelles méthodes de réanimation des étouffements souvent cardiaques, aux assistances des hémorragies, entre autres.

Former pour mieux sauver des vies

«Des livrets recommandés, des mannequins de bébés (pour s’entrainer), des défibrillateurs d’entrainements en adaptation avec la réalité et les risques souvent rencontrées, sont prévus dans nos projets», a conclu la formatrice.Un des bénéficiaires de la formation, Ali Ben Ali Fazila, affirme que des nouvelles méthodes se modernisent et se recyclent dans les gestes de secourisme et de protection de la population. «Les risques sur l’intervention en cas d’urgence ont été aussi revus et renforcés pour former le maximum de population», a laissé entendre le volontaire de la Drco, avant d’insister sur l’importance de la formation.

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