Le Croissant rouge comorien (CrCo) a organisé lundi dernier à l’ancien hôtel les Arcades une formation pour ses volontaires et des agents communautaires. L’objectif de cette formation est, selon le formateur principal, de « renforcer la capacité de ces acteurs sur les pratiques familiales essentiels en santé publique ». Batundi Binau David a affirmé que les bénéficiaires doivent-être capables de reproduire les contenus de ces 5 jours au profit de la population comorienne.
«Nous adaptons une méthodologie basique qui les permettront de mieux s’adapter. Nous nous intéressons uniquement sur les principes des pratiques familiales. Sachant que ce sont des volontaires, ils sont ainsi capables de se donner pour faire bénéficier leurs communautés des règles et certaines mesures d’urgences à entreprendre en cas de besoins », a-t-elle expliqué.

La méthodologie de cette formation prenait en compte un certain nombre des mérites y compris des missions déjà réalisées par ces bénévoles sur le terrain, selon le formateur qui tenait à montrer les fortes acquisitions de ses volontaires sur les 8 pratiques familiales essentielles. Pour la responsable du planning familial de Ngazidja, Zainaba Abdou Mmadi, les agents de santé communautaires sont les plus proches de la population par rapport aux autres acteurs en santé publique. «Il est de notre mission de renforcer leurs capacités sur leurs pratiques minimums d’activités curatives », a-t-elle expliqué, soulignant l’importance de cette formation.

Cette formation va permettre aux centaines de bénéficiaires de pouvoir différencier certains signes des maladies qui ont à peu près les mêmes signes, notamment le paludisme et la dengue. Parmi les modules abordés durant cette formation de cinq jours, l’on a cité l’hygiène, la nutrition, les signes des dangers, la consultation prénatale, mais également les facteurs des risques, l’importance des différentes sortes de vaccinations et de contraceptions.Amina Ali et Natuck Moindjié, participants à cette formation, ont manifesté leur satisfaction de prendre part à cette formation, toutefois, ils ont laissé entendre certaines difficultés dans leurs travaux sur le terrain. «Malgré notre implication et l’importance de nos interventions, parfois on se sent livrés à nous-mêmes sur le terrain», ont-t-ils déploré.