Le cyclone tropical Chido a quitté l’archipel des Comores. Avec la levée de l’alerte cyclonique par le ministère de l’Intérieur, l’heure est désormais au bilan des dégâts. À Ndzuani, placée en alerte rouge samedi, aucune perte humaine n’a heureusement été signalée. Cependant, des dégâts matériels significatifs ont été recensés.
Pour faire face à la situation, des équipes ont été déployées dimanche 15 décembre par la cellule de crise mise en place par le gouverneur de l’île. Ces équipes comprennent des membres du Croissant-rouge, de la Sécurité civile, de la gendarmerie, de la police ainsi qu’un infirmier. Elles sont chargées d’évaluer les dégâts dans les différentes régions de l’île.

Plantations vivrières, écoles, poteaux électriques…

Dans la région de Nyumakele, les premières évaluations font état de pertes importantes, notamment dans l’agriculture et l’élevage. « Les plantations ont été particulièrement affectées. Trois vaches sont mortes à Mremani. Trois écoles, dont le lycée de Nyambwamro, ont perdu leurs toitures. Deux maisons, un poulailler contenant des poussins et quatre poteaux électriques de haute tension ont également été endommagés. Une famille a dû être relogée après que la toiture de leur maison ait été arrachée», rapporte une source sur le terrain.

Dans la zone de Pomoni, des dégâts importants ont également été signalés, notamment sur les plantations vivrières et fruitières. Le directeur du Centre régional de développement économique (Crce) a indiqué que des équipes avaient été mobilisées pour établir un bilan précis.

À Mutsamudu, de nombreux habitants ont constaté, directement ou via les réseaux sociaux, l’échouement du bateau Safari Ndjema en détresse au port international Ahmed Abdallah Abderemane. Dimanche, après avoir subi de lourds dommages sous l’effet du cyclone, le navire a été déplacé vers une plage proche du port pour être mis à l’abri. Cependant, une fuite importante a finalement provoqué son naufrage.