Dhoihir Dhoulkamal, ancien ministre des Affaires étrangères.
«Je suis très heureux parce que je suis né avant l’indépendance des Comores. Et donc, célébrer ses cinquante ans, c’est juste extraordinaire. On a vu aujourd’hui s’exprimer toute la reconnaissance des Comoriens vis-à-vis de ceux qui nous ont permis d’y accéder, mais aussi, vis-à-vis de tous ceux qui nous ont soutenus comme la Tanzanie, la Chine, le Maroc et les Emirats arabes unis qui continuent toujours à nous aider. On a revu notre histoire d’où nous sommes partis pour aboutir à ce que nous sommes aujourd’hui.Ce qui est intéressant c’est de voir tout ce qu’on a parcouru. L’Etat comorien a réalisé beaucoup de choses mais c’est surtout la perspective pour nos enfants. Comment bâtir un pays solide, bâtir l’unité et surtout, un développement solide avec cette jeunesse imposante ainsi que les défis à relever. Nous partons avec le sentiment d’avoir fait beaucoup de choses mais nous sommes conscients qu’il reste encore beaucoup à faire pour le développement de ce pays».
Stefano Cusin, sélectionneur de l’équipe comorienne.
«Je pense que c’était une très belle fête, bien organisée. Personnellement, j’ai beaucoup pensé durant cette fête parce que c’est vrai que l’indépendance d’un pays, c’est vraiment fondamental. C’est la souveraineté d’un pays et son futur. Je suis vraiment très content d’y avoir participé. Et j’espère pouvoir prendre part à d’autres fêtes et évènements».
Najdat Saïd Abdallah, commissaire générale au Plan.
«J’ai bien aimé. La fête s’est très bien déroulée et c’était très émouvant d’avoir eu à accueillir des pays frères, et qui nous ont symboliquement aidés à accéder pleinement à notre indépendance. Les Comoriens étaient là de manière massive et, globalement, ça s’est bien passé».
Houmed Msaidie, président du comité d’organisation.
«En toute honnêteté, je dis un grand merci aux Comoriens qui se sont montrés très attachés à leur indépendance. Ils l’ont prouvé aujourd’hui. C’est vrai que le stade est très grand. On ne peut donc que nous réjouir du fait qu’ils n’ont pas entendu les dires de certains, visant à les pousser à ne pas venir. Nous nous réjouissons de l’afflux des citoyens qui sont venus assister en masse à la fête malgré le soleil. Nos invités ont été contents du déroulement de la fête. On espère que les prochaines cinquante ans, la vie des Comoriens sera bien meilleure».
Ameldine Dachiroudine, traducteur-interprête.
«Dans l’ensemble, la célébration s’est bien déroulée et je salue tous ceux qui ont contribué à son organisation. C’était un moment fort de rassemblement et de fierté nationale même si quelques points pourraient être améliorés pour les prochaines éditions.Le retard au démarrage a pesé sur l’ambiance, surtout avec la chaleur accablante dès le matin. Certains invités d’honneurs, venus tard pour éviter le soleil, ont trouvé leurs places déjà occupées, ce qui a suscité quelques mécontentements. La durée de la cérémonie était également un peu longue.Enfin, la sonorisation n’était pas optimale par moment. Avec une meilleure coordination logistique et une attention accrue au confort des participants, je suis sûr que les prochaines célébrations seront encore plus réussies».
Salim Youssouf, infirmier.
«J’ai trouvé la fête très réussie surtout avec l’arrivée des différentes délégations. J’ai été émerveillé de voir la participation des détachements militaires surtout celui de la République populaire de Chine. C’était une occasion très spéciale marquée par les prestations des Tanzaniens, artistes et militaires, ainsi que la prestation chinoise. Ces derniers étaient d’une discipline extraordinaire. J’espère que les militaires comoriens prendront ce bel exemple.
Je suis également pris d’admiration envers la présidente tanzanienne qui a fait son discours en swahili et j’aurais aimé que la fête de cette année soit marquée par un discours en langue national seulement, de la part de nos autorités. Cela aurait donné beaucoup plus d’affirmation en notre identité et en notre indépendance».