L’Armée nationale de développement (And) a donné hier lundi, le coup d’envoi officiel des cérémonies marquant la célébration de la naissance du prophète Mohamed (1444 h) 2022 au quartier général de la gendarmerie nationale à Moroni.La ministre de la Santé, assurant l’intérim du chef de l’Etat, Loub Yakout Zaidou, le président de l’Assemblée nationale Moustadroine Abdou, le grand mufti, des ministres, les gouverneurs de Ngazidja et de Ndzuani, et ambassadeurs accrédités aux Comores, des notables ainsi que des responsables des services sécuritaires et des hauts officiers de l’armée et de la police comorienne avaient pris bonne place.
La paix et le rassemblement de la classe politique
Le porte-parole du Muftora, Fundi Ali Hadji, a fait un tour d’horizon d’éloges du Prophète Muhammad (Psl). Selon lui, Allah «a honoré Son Prophète par de nombreux versets du saint coran. Il a ainsi indiqué sa noble ascendance, son excellent comportement, son haut degré et Il nous a ordonné de le glorifier», dit-il.
Le délégué chargé de la Défense, a remercié l’assistance. «Au nom de l’armée nationale comorienne, Je vous remercie d’avoir honoré cet évènement qui marque l’unité comorienne». Youssoufa Mohamed Ali a insisté sur la paix et le rassemblement de la classe politique pour faire face aux difficultés du pays. Pour lui, la démarche entreprise par le président de la République va en droite ligne avec sa volonté d’impliquer tout le monde dans la consolidation de la paix et la recherche de solutions aux problèmes du pays. «Le chef de l’Etat a toujours privilégié le consensus et l’esprit de rassemblement en cas de besoin pour relever les défis du pays. La paix est plus importante aujourd’hui plus que jamais.
On ne peut pas faire la paix sans le rassemblement», dit-il. Notons que la prétention de ceux qui disent que la commémoration de la naissance du Prophète est une innovation interdite est donc réfutée. Les religieux persistent en affirmant que ceux qui défendent ces idées «n’ont aucun argument ni aucune preuve en cela puisque le rassemblement des musulmans pour réciter le coran, évoquer le Créateur et faire l’éloge de Muḥammad le Maître des créatures fait partie de ce que Allāh permet ainsi que Son Messager». Pour eux, «cette célébration a eu lieu pour la première fois au début du septième siècle de l’hégire. Ils en ont fait l’éloge, ils ne l’ont absolument pas blâmé pour son acte. Il en a été de même des savants qui sont venus après eux».