Comment les musulmans célèbrent-ils l’Aïd Al-fitr ?

Chaque année, les musulmans célèbrent deux fêtes de l’Aïd. La première est l’Aïd al-fitr, symbolisant la rupture du jeûne, et la deuxième est l’Aïd Al-adha ou l’Aïd el-kabir, la fête du sacrifice. Ces deux célébrations mettent en avant les rites musulmans ainsi que les actes de charité envers les pauvres. Elles offrent l’occasion de se réunir en famille et entre amis pour célébrer ces coutumes avec joie. Les musulmans se parent de beaux vêtements et de parfum pour marquer cette occasion. La fin du ramadan est une fête chaleureuse où la prière et les actes de charité sont prioritaires.

Quels sont les actes recommandés pour le jour de l’Aïd ?

Célébrer l’Aïd implique de bien s’habiller pour marquer l’importance de l’occasion. L’un des actes les plus importants recommandés pour cette journée est la récitation des takbirs (louanges et glorification d’Allah) pendant la nuit et tout au long du trajet vers le lieu de prière, jusqu’à l’arrivée de l’Imam.

Comment se déroule la fête de l’Aïd ?

L’Aïd al-fitr, ou « fête de la rupture », est bien plus qu’une simple célébration marquant la fin du jeûne du ramadan. Pour les musulmans, c’est un moment de joie, de partage et de pardon. La fête commence par la prière de l’Aïd, suivie de festivités qui peuvent durer jusqu’à trois jours.

Est-il obligatoire d’aller à la mosquée le jour de l’Aïd ?

Certains savants considèrent que la prière de l’Aïd est obligatoire. C’est l’opinion des savants hanafites et de Cheikh Al-Islam Ibn Taymiah. D’autres savants estiment qu’elle est une obligation de suffisance communautaire qui concerne la communauté dans son ensemble.

Quels sont les comportements à éviter le jour de l’Aïd ?

Bien que l’Aïd al-fitr soit une journée de fête et de joie, il est important de rappeler aux Comoriens, en particulier aux jeunes, qu’avant l’Aïd, il y avait le ramadan. À aucun moment il n’est permis de commettre des péchés. Par conséquent, il ne faut pas profiter de ce jour pour reproduire les mêmes fautes déjà pardonnées pendant le mois de ramadan.

Propos recueillis par Mohamed N. Athoumani