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Célébration du nouvel an musulman I Une fête pleine à Moroni

Célébration du nouvel an musulman I Une fête pleine à Moroni

Société | -   Mohamed Nourou Athoumani

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Des dizaines d’écoles coraniques ont défilé dans la capitale pour marquer le nouvel an musulman. Des prix ont été décernés aux lauréats de concours islamiques.

 

Hier lundi 8 juillet a coïncidé avec la célébration du nouvel an de l’Hégire 1446. Une occasion pour toutes les écoles coraniques de se mobiliser pour marquer l’événement par le traditionnel défilé animant les villes et les villages. L’association des écoles coraniques de Moroni (Aecm) a mobilisé plus de quarante écoles coraniques de la capitale à l’occasion de cette célébration.


La fête a eu lieu à la place de l’Indépendance, en présence du maire de Moroni, Abdoulfatah Saïd Mohamed. Une foule impressionnante s’est rendue sur place. «Nous célébrons le premier jour du calendrier musulman mais aussi l’hégire de notre prophète», a rappelé le président de l’Aecm, Aboubacar M’madi Mnamdji, exprimant sa satisfaction de voir plusieurs élèves rassemblés pour cette fête. «Je suis heureux de voir autant de jeunes et d’écoles coraniques réunis aujourd’hui pour ce grand événement», a-t-il déclaré.


À cette occasion, le président de l’Aecm a décerné des prix aux lauréats des concours de lecture du Coran, de la tradition prophétique et de la jurisprudence islamique, qui ont eu lieu une semaine plus tôt. La madrasa Almiraj est arrivée en première position, suivie d’Arasulu Alandhoim, puis de la madrasat Ashafinyat Almubarakat et de Nour Alhuda, et enfin de la madrasat Ibn Soumeit Anadjah. «Je suis heureux de la première place de mon Madrasatu Al Miradj», a déclaré Aboubacar M’madi Mnamdji.


Pour sa part, le maire de Moroni a tenu à remercier l’association des écoles coraniques de Moroni pour cette initiative. Abdoulfatah Saïd Mohamed a souligné l’importance d’apprendre le Coran, le Hadith prophétique et les sciences islamiques.

«Mon objectif en tant que premier magistrat de la capitale est de valoriser les préceptes de notre religion en exhortant les enfants à se focaliser surtout sur l’apprentissage de l’Islam», a-t-il affirmé. Désireux de donner une plus grande importance à la célébration du nouvel an musulman par rapport à celle accordée à l’année grégorienne, Abdoulfatah Saïd a souligné que l’Islam a façonné notre manière de penser et a influencé la vie quotidienne des Comoriens.

Pour cette raison, il a préconisé que le nouvel an musulman soit «un événement annuel célébré avec faste», convaincu qu’il s’agit «d’une occasion pour magnifier l’Islam et l’hégire du prophète Muhammad». Les jeunes des diverses écoles présentes ont exprimé leur joie de pouvoir participer à cet événement et de défiler avec les autres écoles coraniques.

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