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Denrées alimentaires I Les maires invités à faire la police sur les prix à Mwali

Denrées alimentaires I Les maires invités à faire la police sur les prix à Mwali

Société | -

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Le gouverneur de l’île de Mwali, Mohamed Said Fazul a réuni, mardi 14 septembre 2021, les six maires des communes de l’île. La hausse des prix des denrées alimentaires a été au cœur des échanges. Selon le maire de la région de Djando, Abdourazakou Boinaheri, mes vendeurs entretiennent l’anarchie dans les marchés.

 

«Les vendeurs se permettent de vendre au prix qui leur conviennent», a-t-il indiqué. Le maire se plaint que ces derniers mois, la vie des comoriens soit devenue difficile à cause de la hausse des prix des produits alimentaires. «Dans les magasins comme au marché les denrées alimentaires sont devenues plus chers que les consommateurs n’arrivent pas à supporter», a ajouté le maire.


«Les vendeurs du riz confisquent le produit pour le vendre à un prix autre que celui fixé par le gouvernement sur l’étendue du territoire. En cette période de pénurie, un sac de riz qui est de sept mille francs peut coûter jusqu’à huit mille francs (8000fc), un tas de bananes au marché n’arrive pas à nourrir une famille de trois personnes», démontre-t-il. Selon le même maire, «les choses ne doivent pas se passer ainsi. Tous les maires et son personnel seront sur le terrain pour veiller au respect des prix des denrées alimentaires, fixés par le gouvernement. Et celui qui va aller à l’encontre ne sera pas toléré, il sera puni».

Veiller au respect des prix

Pour le secrétaire général du gouvernorat, Hachim Ramiara «il s’agit d’une initiative du gouverneur qui a convoqué les maires de l’île pour leur rappeler leurs responsabilités. Les élus communaux doivent être attentifs sur la vie de la population, surtout leur vie quotidienne, la cherté de la vie», dit-il. Si le secrétaire général du gouvernorat affirme que l’île a connu une pénurie de riz ordinaire, il souligne cependant que le prix n’a pas augmenté. «Le sac de 25kg reste toujours à 7000fc. Certains vendeurs se permettent de le vendre à 7500 et 8000fc alors qu’ils n’en ont pas le droit». Il soulignera, en outre, qu’une liste des vendeurs des différentes communes est établie et remise aux maires et il appartient à ces derniers de veiller au respect strict du prix du sac de riz. «L’Onicor a pris l’engagement de couper son contrat avec tout commerçant qui se permettra de vendre le sac de riz à un prix supérieur à celui fixé par le gouvernement », informe le secrétaire général du gouvernorat.

Le directeur régional de l’Onicor Mohamed Elfasse Charif a arboré dans le même sens, ajoutant que «la direction sanctionnera tout commerçant qui vendra le sac de riz à un prix supérieur à la normale. Nous travaillons en collaboration avec les maires qui vont nous informer de celui qui vendra le sac de riz à un prix anormal. La direction infligera une sanction»

Par Antufati Soidri

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