La filiale de Vigor et Eps, Comores énergies nouvelles Sarl, et la société Innovent Comores ont signé, l’année dernière, des contrats d’achat d’énergie à partir de centrales solaires. Une source d’énergie considérée comme "énergie renouvelable" par la loi N°17-020/AU du 25 décembre 2017 portant "Energies renouvelables en Union des Comores". La société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec) deviendrait à l’heure actuelle le responsable principal d’une mini-centrale solaire à Mwali financé par l’Union européenne. D’autres petites sociétés installent au jour le jour des mini-centrales solaires dans le pays.
Après la centrale solaire installée à Fumbuni par Innovent, une autre centrale solaire de trois mégawats à Mitsamihuli devient le point de mire du groupe français. Une information lancée depuis quelques mois et un site est déjà identifié pour que les panneaux solaires puissent capter un maximum du rayonnement solaire aux alentours du dépotoir des ordures de l’ancien hôtel Galawa. Le groupe Innovent attendrait la remise de l’avenant avant de procéder au terrassement dans la mesure où le contrat reste le même que celui de Fumbuni.
Loi sur les énergies renouvelables
Ces producteurs y exercent leurs activités. Et certains vendent les kilowattheures au producteur public de l’électricité (Sonelec) sans qu’il y ait un arbitre. Pourtant, les conditions de production et de commercialisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables ont été préalablement précisées par la même loi N°17-020/AU du 25 décembre 2017 portant Energies renouvelables en Union des Comores. "Les tarifs d’achat, de vente et de rémunération sont fixés par décision de la commission de Régulation du secteur de l’électricité", d’après l’article 4 de cette loi.Une autorité de régulation n’a pas encore vu le jour.Alors que la loi voudrait désormais que ladite commission soit mise en place pour réguler le secteur dans la mesure où les producteurs des mégawatts à partir des énergies renouvelables se multiplient d’ores et déjà dans le secteur.
C’est quoi le projet Esrem ?
Il s’agit d’un programme axé sur l'amélioration d'un marché régional durable de l'énergie (Esrem).
Le programme vise à renforcer le marché énergétique régional durable propice à l'investissement et à promouvoir le développement durable.
Le projet Esrem prend en compte la domestication, la stratégie et le plan d'action pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (Reeesap) et le rapport de surveillance du cadre réglementaire.La coordination du projet a organisé et réalisé un séminaire sur la politique réglementaire, l'autonomie et la gouvernance à Nairobi, au Kenya, en juin 2019, auquel ont participé des délégués, autres pays, les Comores, la République démocratique du Congo, la Republique de Djibouti, l'Érythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan du Sud.
Quelles sont les 5 Cer ?
Il s’agit des cinq Communautés économiques régionales (Cer) de la région Afrique orientale, Afrique australe et océan Indien (EA-SA-IO), à savoir COMESA, EAC, IGAD, COI et la SADC.Des fonds qui ont été fournis par le biais du 11e Fonds européen de développement (Fed) ont été utilisés pour relever les défis liés à la gouvernance du marché et à la réglementation qui ont un impact sur la mise en œuvre des projets de développement énergétique dans la région EA-SA-IO.