Deux agents de l’Armée nationale de développement (And) -un élève gendarme et le sergent-chef Abdou Saïd Abdallah- ont été agressés la semaine dernière par arme blanche à Ngazidja et à Ndzuani. A Ngazidja, l’agent a été poignardé lors d’une intervention militaire à Maluzini. A Ndzuani, le deuxième agent a été grièvement blessé à coups de machette «à Fukoju» à Mutsamudu ya Ndzuani.
A Ngazidja, le commandant de groupement de la gendarmerie de Ngazidja, Djaffar Ousseni explique que «l’agression criminelle» contre leur agent a été préméditée. «Notre agent s’est fait poignardé lors d’une intervention militaire à Maluzini. Des personnes qui l’ont reconnu nous ont fait savoir que le coupable avait déjà juré d’agresser à mort un gendarme «, a-t-il confirmé, regrettant que «le suspect soit toujours en cavale». Une enquête a été ouverte.
Pour ce qui est de l’agression de Mtsamdu, le procureur de la République au Tribunal de Mutsamudu, Mohamed Abdallah, a déclaré qu’il s’agit d’un règlement de comptes. «Il n’y a pas longtemps, l'agresseur a été intercepté et mis en garde à vue. Ce dernier, ayant reconnu celui qui l’avait arrêté, avait la rage après sa libération.
Il l’a attaqué avec un gros couteau en acier, il s’est servi du revers pour lui briser les os de la main avant de la trancher», a déclaré Mohamed Abdallah.Le magistrat poursuit que «le suspect est toujours en liberté» mais la justice espère mettre la main sur lui. «Celui qui a vu le bras cassé est actuellement en soins à Mayotte et l’autre poignardé se trouve actuellement en Tanzanie accompagné d’un docteur et d’un membre de sa famille».
Adabi Soilihi Natidja