Deux actes de violence distincts ont été signalés le mardi 18 février à Ngazidja. À Kandzile (Mbadjini), un homme nommé Daril a violemment frappé son fils de quatre ans après l’avoir surpris en train de battre une chèvre, selon les témoignages. Il aurait utilisé un fil électrique, à l’aide duquel il a infligé des blessures sur le thorax, le dos et l’abdomen de l’enfant. Hospitalisé à El-Maarouf, l’enfant reçoit des soins, tandis que son père est en fuite. La gendarmerie et les autorités locales sont mobilisées pour le retrouver.
Le même jour, à Salimani, un jeune de Nyumadzaha a été agressé par un groupe de jeunes de la localité à la suite d’un différend entre supporters après un match de football. Depuis le début de l’année, les cas d’agressions de toutes sortes n’ont cessé de croître dans le pays. A Ngazidja il y a eu, avant ces deux affaires, le meurtre de Hikmata et l’agression au couteau d’une mère de famille et de son enfant par son mari. À Ndzuani, un jeune délinquant de 28 ans refoulé de Mayotte a donné un coup de machette gratuitement à une sexagénaire, et une femme a grièvement blessé son mari avec un pilon. A Mwali, l’on a enregistré la mort d’une lycéenne probablement violée puis tuée, car son corps à moitié dénudé a été retrouvé dans le bois quatre jours après sa disparition sur son chemin de l’école.