Dans le cadre de sa tournée à Ndzuani, le secrétariat général du gouvernement a organisé, samedi à la Chambre de commerce et d’industrie (Ccia) de l’île, une rencontre avec les opérateurs économiques. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de dialogue public-privé lancée il y a deux ans et a permis de faire le point sur les défis du secteur et les attentes des acteurs locaux.La rencontre s’est clôturée par une formation sur la taxe sur la consommation, l’une des mesures prévues pour faciliter les démarches des opérateurs. Interrogé par la presse, Nour El-Fath Azali a souligné les objectifs de la réunion, à savoir « améliorer la communication, clarifier les règles et renforcer la collaboration entre l’État et les opérateurs ». « Les échanges portent sur les droits et devoirs de chacun. Ils sont indispensables pour le respect des textes et pour avancer ensemble», a-t-il expliqué.
Recueillir leurs principales préoccupations
Le SGG a également évoqué les principaux dysfonctionnements rencontrés dans les services publics, notamment un déficit de communication concernant les actions de terrain et des difficultés administratives ou opérationnelles au niveau des impôts, du port et pour certains produits de rente. Des formations, notamment sur la déclaration d’impôts, ont été programmées pour pallier ces difficultés.Pour sa part, Mohamed El Bakry Saidali, président du Copac, une organisation patronale, a ssouligné la pertinence de cette rencontre. «Elle était attendue depuis longtemps et marque le début du dialogue dans les îles, avant celle prévue avec le chef de l’État en fin d’année. Elle a permis de discuter de l’action gouvernementale et des réalités du terrain», a-t-il affirmé. Ce dernier a ajouté que les opérateurs économiques ont partagé leurs principales préoccupations, particulièrement en cette période de clôture fiscale. «Nous avons évoqué toutes les difficultés rencontrées, surtout en fin d’année avec les impôts. La formation sur la Tca est essentielle, car même au sein de l’Administration générale des impôts et domaines, elle n’est pas pleinement maîtrisée», a-t-il précisé.
