Le président de l’Union des chambres de commerce et d’industrie (Uccia), Chamsoudine Ahmed, a présidé une rencontre entre des entrepreneurs locaux et ceux de la diaspora, dans l’après-midi du jeudi 8 aout dernier à Itsandra beach hôtel. Ces échanges, organisés dans le cadre des Diaspora Days 2024, ont porté sur les méthodes et les procédures pour investir aux Comores.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de la Chambre, Djamil Boina Ali, a réaffirmé l’objectif partagé par les responsables de l’institution et leurs partenaires : promouvoir l’inclusion financière entre les membres de la diaspora comorienne et les résidents locaux. Il a salué l’engagement des chefs d’entreprises et des investisseurs qui acceptent de partager leurs expériences avec la nouvelle génération, désireuse d’investir.
Certains chefs d’entreprises ont partagé leurs expériences et leurs parcours avec une assistance majoritairement composée de femmes issues de la diaspora. Selon l’initiateur et responsable d’Events nomades, pour investir aux Comores, les membres de la diaspora doivent non seulement bien connaître les Comores et les Comoriens, mais aussi comprendre leurs méthodes de fonctionnement.
En effet, de nombreuses erreurs surviennent lorsque des personnes, ayant des idées préconçues à l’étranger, viennent aux Comores avec l’intention de tout changer immédiatement, sans prendre le temps de comprendre les méthodes locales. «J’ai commencé ma carrière par des stages ici et là, afin de m’adapter avant de m’installer définitivement», a déclaré Habib Sagaf, ancien stagiaire à la Banque centrale des Comores et actuellement chef du département marketing à Afg banque Comores. Habib Sagaf a également exprimé ses préoccupations concernant le manque de lieux et d’événements propices aux échanges après le travail, où des projets pourraient être affinés, rappelant ainsi l’importance pour les membres de la diaspora de réaliser des études de marché.
En évoquant le Produit intérieur brut (Pib) du pays, le jeune entrepreneur a déclaré que la majorité des fonds provient de la diaspora, ce qui souligne l’importance pour le gouvernement de mettre en place des fonds de garantie pour favoriser leur inclusion.
