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Diaspora Days I Les difficultés de l’entrepreneuriat des expatriés passées au crible à Comor Lab

Diaspora Days I Les difficultés de l’entrepreneuriat des expatriés passées au crible à Comor Lab

Société | -   Nakib Issa

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Comor’Lab et l’Uccia ont abordé les opportunités et les défis pour les entrepreneurs, notamment ceux de la diaspora, au cours d’un atelier.


Dans le cadre de sa mission d’accueillir des professionnels du numérique et de répondre à un besoin de mutualisation des ressources logistiques pour aider à la montée en compétences, Comor’Lab a organisé le premier événement d’échange ce lundi dans ses locaux. Il s’agissait d’un événement de partage sur la thématique de l’entrepreneuriat aux Comores, les opportunités et les défis, afin de sensibiliser et de promouvoir l’entrepreneuriat et l’investissement aux Comores.


«Après avoir échangé avec des Comoriens résidant en France et originaires des trois îles pour savoir comment faciliter l’investissement des entrepreneurs, nous avons rencontré de nombreuses réponses négatives. Parmi les difficultés évoquées, il y avait le logement, l’enregistrement des entreprises et la location de voitures», a expliqué Youssouf Abdoulmadjid, directeur opérationnel de Comor’Lab. Ce dernier a également annoncé la création de la plateforme Daraja, destinée à accompagner les entrepreneurs dans la recherche de logements, de voitures de location et de lieux de loisirs dans le pays.

 

«À travers Daraja, nous voulons résoudre ces problèmes en offrant un service qui permettra de collaborer avec diverses entreprises, notamment pour des études de marché», a-t-il expliqué. De son côté, l’entrepreneure issue de la diaspora et fondatrice de l’entreprise Wiya, Alawiya Idriss, a présenté ses activités et expliqué comment elle a réussi à démarrer son entreprise. «Je fais partie de la diaspora, mais cela fait sept ans que je suis aux Comores, depuis 2017.

Ayant commencé à travailler en famille, car mes parents sont des entrepreneurs et gèrent des hôtels, j’ai saisi l’opportunité de m’intégrer, sachant que j’ai été diplômée dans le domaine du tourisme. Ensuite, après la période de la Covid-19, nous avons décidé de développer un plan B. J’avais un projet digital et, après avoir observé l’écosystème, nous avons lancé cette plateforme qui a maintenant quatre ans », a-t-elle raconté. Elle a souligné qu’ils gèrent l’entreprise avec minutie en fonction de leur budget. «Nous progressons petit à petit. Pendant ces quatre ans, nous avons travaillé sur la plateforme de Mobile Money Mvola. Notre plateforme permet aux acheteurs de se connecter pour trouver des produits ou réserver des robes de mariage, des costumes, des décorations et des coiffeurs ou maquilleurs», a révélé la fondatrice de Wiya.

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