La Direction générale de la sécurité civile (Dgsc) communément appelé Cosep a organisé hier mardi au Golden Tulip un atelier portant “révision et adoption du statut” de son personnel en présence de nombreux techniciens des différentes institutions, de la Fonction publique et des juristes.Le directeur général de la Sécurité civile, Tachfine Ahmed a fait savoir que jusqu’à lors l’institution qu’il dirige n’avait pas de statut et cela ne pouvait plus continuer ainsi.
“Le service était géré par un décret datant de 2012. C’était un décret portant sur la création, missions, organisation et fonctionnement”, a-t-il avancé avant d’ajouter que “le chef de l’Etat lors d’une récente visite de courtoisie dans nos locaux, nous a promis de soumettre la question à la prochaine session des députés du mois d’octobre.Le gouvernement est très conscient de cette nécessité et nous avons bon espoir que le texte que nous sommes en train de valider sera adopté par les représentants de la nation”.
Le lieutenant-colonel n’a pas manqué de soulever le travail difficile que son personnel doit faire face H24 au service de la nation. “Nous avons des agents qui perçoivent 45 000 francs par mois et vous imaginez ce que cela signifie avec la cherté de la vie quotidienne pour un père de famille.
Un salaire mensuel de 45 000 francs
Ce texte que nous allons établir va bien sûr fixer les droits et les obligations de nos agents mais il y aura égalementune grille salariale qui va tenir compte de la pénibilité et des sacrifices des agents. Il y aura obligatoirement une réévaluation de leur situation financière”, a-t-il déclaré.En effet, le personnel de la Sécurité civile intervient pour des missions de secours et d’assistance à la population en cas d’accidents, calamités et catastrophes, entre autres. Bien plus que les droits et les obligations des agents de la Sécurité civile, le colonel Tachfine Ahmed a laissé entendre que les conditions de travail des agents vont être améliorées et clarifiées à travers ce statut.
“Au niveau des infrastructures, et pas uniquement à Ngazidja mais aussi à Mwali et Ndzuani, nous voulons instaurer un cadre de travail agréable pour les agents mais aussi et surtout améliorer leur condition de vie.Nous sommes actuellement en train d’exécuter un projet financé par le Pnud et à travers celui-ci, nous avons pu acquérir des moyens de locomotion, de camions d’intervention et d’ambulances.Et, à travers la coopération bi et multilatérale, nous voulons accroître les moyens pour rendre nos unités beaucoup plus opérationnelles”, a-t-ilénuméré.
Yahya Zakaria