Avec le soutien de la Banque mondiale, la Direction générale de la sécurité civile (Dgsc) a organisé une formation dans le cadre du projet post-Kenneth, sur deux jours, du samedi 6 au dimanche 7 avril. Son objectif a été de définir le rôle et la place des médias dans le processus national d’alerte précoce et de gestion des risques de catastrophes, en tenant compte de la prolifération des réseaux sociaux.
Le directeur général de la sécurité civile, le colonel Abdallah Rafik, a insisté sur l’importance du rôle des journalistes en tant que diffuseurs d’informations pour sensibiliser le public aux dangers potentiels et promouvoir des comportements sécuritaires. La présence des journalistes à cette formation témoigne de leur engagement envers cette mission. Fatahou Boina, directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur en charge de l’Information, a salué l’engagement de la direction générale de la sécurité civile à sauver des vies, en notant l’ampleur croissante de la désinformation. Il a considéré cette formation comme opportune, car elle permettra aux journalistes d’être mieux préparés à gérer les risques de catastrophes et à diffuser des messages d’alerte précoce clairs, précis et efficaces.
La coordinatrice du projet relèvement post-Kenneth, Kamaria Ahamada, a quant à elle souligné l’importance de comprendre les sources des aléas dans un pays insulaire et volcanique comme les Comores. Elle a estimé que cette compréhension permettra de mieux administrer des solutions appropriées.
À la fin de cette formation, les journalistes devront être en mesure d’interpréter correctement les messages d’alerte précoce et de les diffuser de manière claire et compréhensible pour le grand public, tout en se familiarisant avec les mesures d’atténuation et les actions à entreprendre après une alerte précoce.