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Discovermores I À la découverte des merveilles sous-marines de «Raya»

Discovermores I À la découverte des merveilles sous-marines de «Raya»

Société | -   Nourina Abdoul-Djabar

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Bennour Mohamed Djalim, fondateur de Discovermores, une agence de tourisme, lance un appel aux experts, à une aide en matériels, en moyens financiers, , entre autres, afin d’explorer les merveilles sous-marines de Raya et de répertorier les différentes espèces présentes dans nos eaux.

 

Dans une déclaration récente, publiée sur ses réseaux sociaux dans la soirée du dimanche 10 septembre, Bennour Mohamed Djalim a partagé une expérience extraordinaire qu’il a vécue au large de l’île de Raya, mettant en lumière la richesse de la vie marine dans cette région. Ce moment exceptionnel l’a inspiré à lancer une série d’expéditions visant à explorer et à documenter la diversité des espèces marines dans ces eaux.
Ce matin-là, Bennour se trouvait en mer, se dirigeant vers le récif plateforme de Raya, également connu sous le nom de la cinquième île. Ce qui l’attendait était tout simplement incroyable.

Au cours de cette expédition, le jeune entrepreneur dit avoir « eu le privilège de nager au milieu de deux baleines à bosses, une mère et son bébé, qui se mêlaient aux dauphins ». Ce beau moment avec ces majestueux cétacés a été le point culminant d’une journée riche en découvertes.
Au-delà des baleines à bosses, l’équipe a également croisé le chemin d’un requin, dont l’espèce reste à déterminer.

Des rencontres avec des baleines

«Les eaux autour de Raya abritent une variété impressionnante de vie marine, y compris des cachalots imposants, atteignant jusqu’à 16 mètres de long et pesant environ 40 tonnes», détaille le fondateur de Discovermores.
Sur le chemin de retour, ils ont aperçu les gros dauphins tursiops, qui se font plus rares dans la région, mesurant jusqu’à 4 mètres de long et pesant jusqu’à 650 kilogrammes. L’émerveillement ne s’arrête pas là. Au milieu, des tursiops, des globicéphales sont apparus, si grands et majestueux qu’ils semblaient être à la fois des dauphins et des baleines. Pour Bennour, c’est la première fois qu’il a la chance de les observer.


Toujours selon notre interlocuteur, les pêcheurs locaux ont également partagé leurs histoires fascinantes, évoquant des rencontres avec des baleines à taches blanches, probablement des requins baleines, et même des orques, surnommées fumba mla mbasi (dauphins mangeurs de thon). Ces récits ont renforcé la conviction de ce dernier que ces eaux regorgent de merveilles marines qui méritent d’être explorées et surtout «documentées».
Dans le but de réaliser ce projet, Bennour Mohamed Djalim fait appel à sa communauté et à tous ceux qui partagent sa passion pour la vie marine. « Je recherche des contributeurs possédant des appareils photo équipés d’objectifs longs, des drones, des caméras GoPro, des combinaisons et du matériel de plongée», dit-il, avant de poursuivre : «Il me faudra également l’aide de personnes compétentes, telles que des plongeurs, des pêcheurs et des biologistes marins, ainsi que des soutiens financiers, tels que des subventions, des sponsors et des partenariats».

L’objectif de ces expéditions est de documenter et répertorier les différentes espèces marines qui peuplent les eaux autour de Raya, en particulier pendant la période de septembre à octobre, lorsque les baleines sont présentes.Il espère sensibiliser davantage sur la beauté et à la fragilité de notre écosystème marin, tout en créant une précieuse base de données sur la vie marine de cette région.

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