Des journalistes, des responsables de l’Etat, de patrons de medias et des amis de la presse ont rendu un dernier hommage hier lundi 3 février à Nakidine Hassane au cours d’une cérémonie religieuse organisée dans les locaux du journal Al-watwan. Après la lecture de la sourate Yassine, les principaux orateurs sont revenus sur la vie et le parcours du défunt.
Reprenant la célèbre formule «c’est à Dieu que nous sommes et c’est à Lui que nous retournons», le rédacteur en chef du service arabe d’Al-watwan, Cheha Ali Hamadi, a rappelé que nul n’échappera à la mort et que l’être humain a le devoir de penser au jugement dernier. «Nous sommes tous mortels et allons rendre des compte, alors, nous devrons multiplier les bonnes actions sur terre», a-t-il insisté au cours de son prêche.

«Chacun devra laisser des traces dans ce bas monde», a-t-il poursuivi. «Si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est pour marquer notre attachement aux bonnes œuvres et actions de notre collègue disparu. A nous tous de savoir que c’est à Dieu que nous sommes et c’est à Lui que nous retournons. Multiplions alors les bonnes actions et prions Dieu pour que notre collègue repose en paix», a encore souligné Cheha Ali Hamadi.

Il était une personne très sociable

Des collègues présents à cette cérémonie d’hommage n’ont pas manqué de revenir sur la particularité du défunt. «Il était une personne très sociable, calme, ouvert. Il était le copain de tout le monde. Quand nous étions à l’université, nous faisions la même filière mais celui qui nous encadrait», a déclaré Saïd Ahmed El-Badaoui. «Notre collègue était très sociable et aimait partager son savoir avec les autres confères», a rappelé Nassuf Moindjié, journaliste au quotidien Al-Fajr. Le directeur d’Al-watwan, Maoulida Mbaé, a rappelé quelques moments de souvenirs passés avec le défunt, d’abord à Shuwani ya Hambuu, puis dans des rédactions de la place. «Il était un jeune dévoué qui s’est donné corps et âme dans ce travail», a-t-il souligné avant de remercier l’assistance

Bahiya Soulayman