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Dix-huit journalistes formés sur le dialogue social

Dix-huit journalistes formés sur le dialogue social

Société | -   Mariata Moussa

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Durant cette journée d’échanges, ces 18 journalistes ont été formés sur les différentes structures comoriennes et internationales qui régissent le travail. Il s’agit surtout de leur apprendre le fonctionnement de l’organisation internationale du travail (Oit), son rôle mais aussi l’importance et l’utilité du dialogue social dans un pays.

 

L’atelier de formation qui a débuté le mercredi 15 décembre s’est terminé le samedi dernier avec une séance de rencontre avec les journalistes. Cette journée de formation et d’échanges a réuni 18 journalistes. L’idée est de leur fournir les outils nécessaires pour assurer une bonne couverture médiatique dans tous les domaines. Les participants ont été formés sur les différentes structures comoriennes et internationales qui régissent le travail.


Il s’agit surtout de leur apprendre le fonctionnement de l’organisation internationale du travail (Oit), quel est son rôle, mais aussi l’importance et l’utilité du dialogue social dans un pays, connaitre le rôle et l’importance du dialogue tripartite, le gouvernement à travers du travail, les employeurs et les travailleurs et connaitre les mécanismes de négociation collective.

L’importance des médias

Interrogé sur l’importance de cette formation, le formateur, Salim Souleymane, secrétaire général de la Confédération des travailleurs et travailleuses comoriens (Ctc) a relevéle rôle primordial des médias dans le domaine de la sensibilisation. Selon le secrétaire général, les journalistes jouent un rôle central à ce sujet consistant «à disséminer les mécanismes du dialogue social tripartite qui doit être connu de tous».


Pour Salim Souleymane, les hommes et les femmes de la presse ont une part importante sur ce sujet car «le dialogue social est vecteur d’une paix civile. Dans pareille circonstance, nous avons la responsabilité de les informer de ce que nous faisons aujourd’hui ».


Le formateur a indiqué . « Nous avons estimé que les journalistes doivent connaitre ces mutations. Nous leuravons aussi expliqué le mécanisme du respect des conventions internationales sur le travail, comment ces conventions fonctionnent, et aussi les mécanismes d’adoption, une fois qu’elles sont adoptées et ratifiées, là elles deviennent contraignantes et supérieures aux lois nationales».


Du côté des journalistes, Mohamed Said de l’Ortc estime que la formation était très utile dans la mesure où ils ont acquis des notions essentielles sur l’importance et le fonctionnement des institutions et le dialogue tripartite. «Comprendre et assimiler ces notions nous permettront de bien faire notre travail lorsqu’il est question d’informer sur le sujet, ». Sur la thématique «Dialogue social», Mohamed Said a ajouté que le rôle du journaliste est beaucoup plus important car c’est le dialogue social qui renforce la paix sociale.


De son coté, Mariam Ali Ridhoi, également journaliste à l’Ortc, a ajouté : «c’est la première fois que j’assiste à ce genre de formation, j’ai trouvé cela très intéressant et enrichissant. Il faut beaucoup de formations de ce genre pour approfondir mes connaissance afin d’en faire ma spécialité pour pouvoir défendre les travailleurs ».

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