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[DROIT DE REPONSE] : Ahmed réfute “des allégations mensongères”

[DROIT DE REPONSE] : Ahmed réfute “des allégations mensongères”

Société | -

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En réponse à notre article “Affaire Mackom : Ahmed Keldi est poursuivi pour bris de scellés”, le cogérant de Mackom réfute les informations que nous avons livrées. Dans son droit de réponse, l’intéressé affirme n’avoir “jamais été entendu par le procureur de la République” et déclare qu’il n’y a “jamais eu de scellés”. Il réfute par ailleurs d’autres informations.

 

Je m’étonne qu’un journal sérieux comme Al-Watwan relate une série de contre-vérités en publiant des informations sans la moindre vérification.

 


Lire aussi : Affaire Makcom Ahmed Keldi est poursuivi pour bris de scellés



Je me dois en conséquence d’apporter au lecteur les éclaircissements suivants :
Je n’ai jamais été entendu par le procureur de la République. Suite à une convocation de la gendarmerie nationale, je me suis rendu à la Brigade de recherche de Moroni où j’ai été retenu durant 24H (le lundi 30/10/2017 de 8h30 à 20h30).

Le lendemain, j’ai été déféré au parquet où le procureur de la République n’a pu m’entendre car pris par d’autres obligations et m’a simplement signifié qu’il m’auditionnera une autre fois.
En aucun moment il n’a été question d’une comparution en flagrant délit devant le tribunal.

La journaliste parle de “brisure de scellé de la société Mackom” alors qu’il n’y a jamais eu de scellé de ladite société. Je précise que la pose d’ un scellé doit être ordonnée par une décision de justice, scellé qui doit porter obligatoirement  un numéro et sur un objet ou un bien concernant la liquidation. J’affirme qu’il n’a jamais eu pose de scellé sinon que la journaliste apporte la preuve.

L’article poursuit les contre-vérités en affirmant que “le président de tribunal de 1ere Instance de Moroni a pris des mesures conservatoires le 14 février 2017 en vue de l’exécution de la décision en ordonnant la fermeture de la société MAKCOM”.

Je me demande où elle est allée chercher une telle information sachant, qu’une ordonnance N°23 de nomination par ce même président de première instance, est intervenue le 19 avril 2017 soit près de 2 mois après la nomination d’un liquidateur en la personne de Loutfi Dhoiffir.

Notons la confusion de la  journaliste qui parle d’un arrêté ministériel désignant un liquidateur alors que c’est une décision de justice qui nomme le liquidateur. La journaliste MM prétend que je refusais de me soumettre à la décision de la CCJA Arret N°201/2016 du 29/12/2016 qui prononça la liquidation de la société Mackom alors que lorsque cette décision m’a été signifiée le 20 avril 2017 par l’huissier Me Bassam Cheikh, je m’en suis conformé.

Dès le lendemain le 21 avril 2017, en ma compagnie, le liquidateur Loutfi Dhoiffir après avoir procédé à un inventaire des biens de Mackom, la liquidation est rentrée en exécution et avons signé un procès-verbal.
Pour information aux lecteurs, le local qui abritait la société Mackom est une propriété de Mahmoud Cheikh et je suis le locataire conformément au bail que j’ai signé avec le propriétaire des lieux.

C’est ce local qui abrite actuellement la société MAK Technology en partenariat avec Canal + qui n’a rien avoir avec l’ex MAKCOM.
A ce jour j’ignore qui a porté plainte contre moi, sur quelles bases légales  et pourquoi ?
Les lecteurs d’Al-Watwan ont droit à une information honnête et objective. Dans le respect de la noblesse du métier qu’ils exercent, les journalistes doivent y contribuer en vérifiant leurs sources et en les y confrontant.

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