Le ministère de la Santé, à travers son commissariat au genre, et en partenariat avec l’Unicef, l’Unfpa, Koica et la Croix-Rouge française a tenu un point de presse hier jeudi pour annoncer le lancement conjoint «de la journée internationale des droits de l’enfant et la journée internationale de lutte contre les violences basées sur le genre» qui seront célébrées à Mwali le 25 novembre prochain. L’Union des Comores à l’instar des autres pays du monde célèbre, chaque année, la journée internationale des droits de l’enfant mais également la journée internationale de lutte contre les violences basées sur le genre, respectivement le 20 et 25 novembre.

«Des tournois de football pour sensibiliser les jeunes»

La représentante de l’Unicef aux Comores, Dr Mariame Sylla, note «des avancées» en matière de droits des enfants, citant notamment les droits à l’Education, à la santé et à la protection sociale. «La célébration du 20 novembre coïncide également avec le coup d’envoi de la Coupe du monde de football, le monde entier s’unit pour célébrer cet événement, nous, nous nous unissons également autour du droit de chaque enfant à la non-discrimination».

Selon elle, «aux Comores cette journée met en avant les jeunes et adolescents par l’organisation de tournoi de football féminin et masculin sur l’ensemble du territoire national, les finales de ce tournoi auront lieu le 20 novembre à Ngazidja, Ndzuani et le 25 novembre à Mwali à l’occasion de la cérémonie officielle. Ce sera l’occasion de sensibiliser les jeunes sur la prévention des violences dans les stades», a-t-elle introduit, avant d’annoncer d’autres activités comme la diffusion d’un message-vidéo de l’ambassadeur chargé de la promotion des droits de l’enfant, l’organisation et la facilitation du dialogue intergénérationnelle entre chefs traditionnels religieux et des jeunes, sous la supervision du gouvernorat de Ngazidja. Dr Mariame Sylla annoncera aussi l’inauguration officielle du centre d’écoute de Mitsamihuli.

«16 jours d’activisme»

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la santé, Aboubacar Said Anli, est revenu sur les thèmes retenus. «Ces journées seront célébrées sous un thème spécifique et cette année le thème retenu pour la journée internationale des droits de l’enfant est «en matière de droits de l’enfant, il ne peut y avoir qu’une seule équipe : engageons-nous maintenant» et «Tous unis pour l’élimination de la violence basée sur le genre.

Seize jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes et des filles», a-t-il déclaré.
De son côté, Mamadou Boina Maecha, assistant résident de l’Unfpa aux Comores, a indiqué que «la journée du 25 novembre ne se limite pas à une célébration journalière mais il y a toute une série d’activités qu’on appelle les 15 jours d’activisme pour marquer cette journée. Et ces jours d’activisme courent du 25 novembre au 10 décembre pour coïncider avec la journée des droits humains», a-t-il annoncé.

Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)